NBA – L’équipe qui a outrageusement dominé les Bulls de Jordan

Michael Jordan, Horace Grant, Scottie Pippen et B.J. Armstrong sous le maillot des Chicago Bulls lors des Finales NBA 1992
John W. McDonough

Selon plusieurs observateurs, l’équipe que présentaient les Bulls lors de leur 1er three-peat était la plus compétitive qu’ait jamais connue la franchise. Un adversaire, pourtant, a sérieusement dominé Jordan & Cie sur cette période. Net et sans bavure.

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Avec deux saisons conclues à plus de 69 victoires, il est logique de voir le second Three-Peat des Bulls plus régulièrement mis en avant que le premier. La franchise de l’Illinois a bien évidemment dominé la ligue pendant près d’une décennie, mais le visage qu’elle a affiché lors de ses deux périodes d’hégémonie s’est révélé bien différent.

Entre 1995 et 1998, sa cote de popularité avait littéralement explosé, en grande partie grâce à un trio Michael Jordan – Scottie Pippen – Dennis Rodman au sommet de sa gloire. Néanmoins, d’un point de vue purement basket, on entend souvent que c’est la première équipe victorieuse de Chicago qui était la plus mémorable.

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Jordan et Pippen étaient déjà bel et bien présents, et même si leur supporting-cast se voulait moins ronflant, ils parvenaient à cumuler les victoires et à emprunter la figure d’épouvantails de la ligue. Leurs résultats en saison régulière sur cette période restent d’ailleurs de très bonne facture : 61-21, 67-15 et 57-25.

Dernièrement, le débat au sujet des potentiels huit titres consécutifs des Bulls a effectué son retour dans l’actualité grâce à un homme : Kenny Smith. L’ancien meneur des Rockets, devenu consultant émérite à la télévision américaine, a ainsi expliqué pourquoi une telle série n’aurait pas été possible, même si MJ n’avait pas pris sa retraite.

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Pour autant, il n’a pas tenu que des propos allant à l’encontre de ses anciens adversaires. Il a par exemple été appelé à évoquer le niveau de ces derniers sur leur premier Three-Peat, et s’est voulu plutôt élogieux. Compétiteur avant tout, il a malgré cela tenu à rappeler les exploits des siens face aux hommes de Phil Jackson à cette époque. Et c’est vrai que comme on dit, c’est facts only !

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Ces équipes étaient excellentes. Mais sur ces trois premiers titres, les gens ne se rendent pas compte que, même si c’était en saison régulière, on était à 5-1 contre eux ! On n’a perdu qu’un seul match contre eux en trois ans parce qu’ils étaient obligé de faire des prises à deux à chaque fois.

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L’une des choses que Phil Jackson détestait par-dessus tout, c’était que ses joueurs aient à effectuer des prises à deux. Mais du coup, Hakeem prenait feu, et une fois le troisième quart-temps arrivé, ils se disaient : « Ok, on va devoir le trapper. » Et après ça, c’était « Splash ! Splash ! Splash ! » On avait juste la recette !

Avec un backcourt explosif comme celui formé par Kenny Smith et Vernon Maxwell, des ailiers de qualités qu’étaient Buck Johnson et Robert Horry, et sa grosse raquette Otis Thorpe – Hakeem Olajuwon, Houston avait en effet de sérieux atouts pour contrer la force de frappe offensive des Bulls. Comme le rappelle le Jet, c’est d’ailleurs ce qu’ils ont fait entre 1990 et 1993.

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Problème : lui et ses coéquipiers ne sont jamais parvenus à aller plus loin que les demi-finales de conférence sur ces trois saisons. Ils ont même manqué les playoffs sur la deuxième. Leur bilan face aux triples champions laissaient cependant présager leur prise de pouvoir intervenue durant la première retraite de Jordan.

Avant de s’affirmer comme la meilleure équipe de la ligue en l’absence de Michael Jordan, les Rockets d’Olajuwon et Kenny Smith se montraient déjà à la hauteur des Bulls durant leur 1er Three-Peat. Une performance qui provoque (logiquement) la fierté de l’ancien meneur.

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