NBA – Ce que vont faire les Celtics avec leur trade exception acquise via le trade Batum

regroupement entre différents joueurs des celtics
The Athletic (DR)

Plutôt que de devoir encaisser et éventuellement couper le salaire de Nicolas Batum dans leurs comptes, les Celtics ont obtenu de la part de Charlotte une majestueuse trade exception. Que peuvent-ils désormais en tirer ? NBC Sports Boston s’est posé la question.

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Alors qu’il n’avait pris part qu’à 22 rencontres sous le maillot des Hornets la saison dernière, dont seulement 3 en tant que titulaire, Nicolas Batum savait certainement que son avenir ne s’écrivait pas à Charlotte. La franchise, après que le joueur français a accepté sa player option à plus de 27 millions de dollars, a en effet rapidement cherché à s’en débarrasser.

Le dossier de Batman est donc longtemps resté en suspens, tandis que ses dirigeants cherchaient à inclure son salaire dans un sign-and-trade avec Boston pour récupérer Gordon Hayward. Finalement, les deux équipes se sont entendues autour d’un deal différent, qui a permis aux Celtics de réaliser un véritable coup de maître.

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Pendant que Charlotte se résignait à stretch les émoluments de l’international tricolore, leurs homologues obtenaient la trade exception la plus importante de l’histoire de la ligue. Celle-ci leur permettra donc d’obtenir via un échange un joueur au salaire inférieur ou égal à quelque 27 millions, sans avoir à se soucier du match des salaires traditionnel.

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Dès la révélation de l’information, NBC Sports Boston et son journaliste phare, Chris Forsberg, se sont lancés dans une vaste réflexion pour déterminer quel pourrait être l’utilisation qu’en fera Danny Ainge. Le média, plutôt que d’anticiper la signature d’un gros poisson, s’attend plutôt à un choix différent de la part du GM des C’s.



Il est important de noter que la plupart des trade exceptions se volatilisent sans avoir été pleinement utilisées. Et il est plus probable que les Celtics utilisent plusieurs morceaux de cette grosse exception obtenue grâce à Gordon Hayward pour recruter plusieurs joueurs différents.

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La situation économique de la franchise est à prendre en compte. Avec la prochaine signature de Tristan Thompson via la non-taxpayer mid-level exception, les dirigeants ne devront pas dépasser l’apron (138M$), et souhaiteront rester sous la luxury tax (132M$). Cela leur laisse donc entre 16 et 22 millions de marge. Dès lors, Forsberg envisage quelques pistes à explorer pour Boston.

Peut-être que le Magic décidera de rendre Aaron Gordon et ses 18.1 millions de salaire disponibles. Peut-être que, si les Celtics veulent renforcer leur rotation à la mène à cause du genou fragile de Kemba Walker, ils pourraient passer un coup de fil à Oklahoma City au sujet de George Hill (9.6M$) et le recruter en offrant des picks à Sam Presti.

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Autant dire qu’un move d’ampleur ne devrait pas être réalisé avec cette nouvelle manne financière, mais plutôt quelques ajouts malins pour étoffer quantitativement et qualitativement l’effectif. Nul doute qu’avec un Danny Ainge titulaire d’une telle enveloppe, les choix effectués seront les bons pour les Celtics.

Le front office de Boston n’a quoi qu’il en soit pas à se précipiter, puisque leur massive trade exception n’expirera que dans un an. Le temps pour les dirigeants de déterminer la bonne marche à suivre.

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