NBA – « C’est une bête, une terreur »

Rob Pelinka n’a pas chômé durant cette intersaison, et peut aujourd’hui regarder avec fierté l’effectif qu’il a constitué aux Lakers. Un des éléments du roster angelino l’a tout particulièrement impressionné sur l’entame du training camp.

Agent reconnu dans le paysage NBA durant la première partie de la dernière décennie, Rob Pelinka a mis du temps avant d’obtenir une telle réputation en tant qu’exécutif. Mais désormais, sa renommée dans son nouveau rôle est peut-être encore plus clinquante que celle qu’il s’était forgé en tant que représentant de Kobe Bryant.

Promu general manager des Lakers en 2017, l’ancien champion NCAA sous les couleurs de Michigan avait à l’époque du pain sur la planche. Sous ses ordres, le front office de L.A. est dans un premier temps parvenu à convaincre LeBron James de rejoindre la Cité des Anges. Un an plus tard, c’est Anthony Davis qui venait renforcer l’effectif.

Et si ce duo a bien mené l’équipe jusqu’au titre, Pelinka ne s’est pas reposé sur ses lauriers pour autant. Dennis Schröder, Wesley Matthews, Marc Gasol, ou encore Montrezl Harrell ont rejoint les champions en titre. L’ancien intérieur des Clippers a d’ailleurs déjà frappé l’esprit de son président, comme ce dernier l’a révélé en conférence de presse.

Il représente tout ce qu’on désire, c’est à dire cette méchanceté, cette hargne, cette esprit de compétition… Avec lui, chaque action est importante, chaque ballon entre deux termine dans ses mains. C’est une terreur, une bête quand on l’affronte. Et l’énergie qu’il apporte est déjà palpable.

Hier, j’étais au bord du parquet à l’entrainement, et en arrivant, j’ai eu l’impression que l’électricité dans le bâtiment s’était démultipliée, et que l’intensité des lumières avait augmenté rien qu’avec sa présence ! (Rires) Tout ça, simplement parce qu’il a cet enthousiasme et cette passion pour le jeu et la compétition. C’était un privilège de pouvoir le faire signer.

Et même si Harrell accapare assez logiquement l’attention des dirigeants angelinos en tant que recrue phare de l’intersaison, les autres profils venus étoffer le roster font eux aussi forte impression. Frank Vogel, également plébiscité par les médias ce samedi, s’est réjoui des signatures effectuées par ses supérieurs ces dernières semaines.

Ça fait partie de la formule qu’il nous faut pour gagner un titre, être une équipe qui joue quotidiennement plus dur et plus physique que son adversaire. Les joueurs qu’on a recrutés sont des gars méchants. Quand vous pensez à la physicalité de Marc, à Trezz, à Dennis au poste de meneur, à Wes, ce sont tous des gars méchants et physiques.

Des valeurs qui s’inscriront parfaitement dans l’identité mise en place par les Purple & Gold l’an dernier, et qui leur a permis d’aller au bout. Le coach ne s’y trompe pas.

Donc je pense qu’ils vont facilement s’intégrer ici, et évidemment, le groupe qui va revenir connait la valeur de ce qu’on a créé la saison dernière. J’espère qu’on sera capable d’établir ça très tôt dans la saison.

Montrezl Harrell, tout comme les autres recrues de l’intersaison des Lakers, semblent d’ores et déjà adoptés au sein de leur nouveau groupe. Les paroles de Rob Pelinka et Frank Vogel vont en tout cas en ce sens.