Des exploits, LeBron James en a accompli tellement qu’il est inutile de commencer à en citer. Mais cette fois, il s’est attribué à lui-même ce qu’il considère comme l’un des plus grands de l’histoire.
LeBron James ne cesse d’écrire l’histoire de la NBA depuis qu’il y a débarqué, à tel point que l’on ne sait pas ce qui pourrait encore lui échapper. Le natif d’Akron s’inscrit petit à petit sur toutes les tablettes des records de la ligue… mais il n’est pas rassasié, au point de s’attribuer lui-même certaines dingueries.
Le podcast Road Trippin’ a en effet récemment publié la deuxième partie de son interview avec le King, et il y déclare lui-même qu’il est l’auteur de l’un des plus gros accomplissements jamais réalisés à ce jour.
La seule chose dont je suis sûr, c’est que j’ai fait partie de deux équipes qui ont remporté les deux titres les plus difficiles de l’histoire de la NBA. Les Cavs de 2016 reviennent de 3-1 contre [des Warriors en] 73-9. Ils étaient menés 3-1 contre l’une des meilleures équipes jamais constituée. Et puis vient ensuite le titre de 2020 avec les Lakers, ce que nous avons vécu dans la bulle.
Si vous n’étiez pas dans la bulle, vous ne pouvez pas le comprendre. Vous ne comprendriez jamais à quel point il était difficile de gagner ce titre. De pouvoir se motiver. C’est littéralement hors de votre zone de confort. Je n’ai pas vu ma famille pendant huit semaines et demie. Et puis ensuite il n’y a eu que ma femme. Je n’ai pas vu mes enfants avant de sortir de la bulle, 96 jours.
Tout ce à quoi vous êtes habitué, votre propre lit ou votre chef, votre rythme de sommeil. Moi, je suis un gars qui a sa routine et quand ma routine est brisée, c’est difficile pour moi de me recentrer. Parfois, j’étais littéralement dans la bulle dans ma chambre et je voyais littéralement les murs comme ça, comme dans « Shining », avec le sang qui coule sur mes murs.
En descendant dans le couloir, je voyais comme deux enfants sur un tricycle. J’étais genre : « Mais bordel il se passe quoi ? » Je dois rentrer à la maison. Je suis prêt à partir. C’était comme un film d’horreur dans la bulle.
Le titre de 2016 restera à jamais l’un des plus historiques, personne ne pourra le remettre en cause. Celui de 2020 possèdera lui toujours un astérisque à côté de lui sans que les fans arrivent à décider si c’était plus ou moins difficile. LeBron est bien placé pour savoir que ça l’était.