Draymond Green se fait plutôt discret sur les parquets depuis son retour à la compétition. En revanche, une chose qu’il n’a pas perdu pendant son absence, c’est son côté grande gueule. La preuve avec une conférence de presse lunaire.
Le retour de Draymond Green avec les Warriors est plus que discret… Longtemps qualifié « d’âme de Golden State », l’intérieur peine à retrouver son rythme et son influence après sa longue absence. La preuve, il ne tourne qu’à 2.8 points, 5.2 passes décisives, et 4.2 rebonds de moyenne. On est bien loin de ses saisons All-Star !
En revanche, il faut reconnaitre que sa présence dans l’équipe a totalement libéré Stephen Curry, qui enchaine les cartons et surtout les victoires. Après un début de saison catastrophique les hommes de Steve Kerr affichent un bilan positif, et sont installés à la 8ème place. De quoi rêver de playoffs !
Si sur le terrain l’adaptation est difficile, Draymond Green a immédiatement retrouvé ses automatismes devant les journalistes. La preuve, il vient de sortir une conférence de presse lunaire, dans laquelle il a détruit ses interlocuteurs avant de s’envoyer des fleurs. Un modèle d’humilité.
Pour avoir des bonnes analyses, il faut connaitre le basket… Et la plupart des journalistes n’y connaissent rien. Beaucoup de gens n’apprendront jamais les subtilités du jeu. Ils pensent tout savoir, mais ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils racontent. J’apprécie le fait d’être l’une des rares personnes qui connait quelque chose au basket.
Je fais partie de cette rare catégorie qui comprend ce qui se passe sur un terrain, et je ne dissèque pas le jeu selon qui marque des paniers ou non. C’est comme pour les drogués. Le premier pas vers la guérison est de reconnaitre qu’on est drogué. Tous les journalistes qui pensent tout savoir devraient admettre qu’ils sont ignorants.
La grosse tête version Draymond Green… Évidemment, un joueur NBA aura toujours un oeil plus avisé et une expertise plus poussée sur le jeu qu’un journaliste qui n’a jamais connu le niveau professionnel. En revanche, affirmer qu’il fait partie d’une rare élite qui comprend le basket est assez osé. Les journalistes et surtout les fans ont aussi le droit de s’y connaitre.
Draymond Green va en tout cas devoir assumer ses propos sur le terrain. Avec sa science du jeu, il ne devrait pas tarder à retrouver des statistiques plus honnêtes.