Séduisant, bien que risqué sur le papier, le recrutement estival des Lakers comprend pour l’instant quelques déceptions. L’un des nouveaux arrivants plombe par exemple l’équipe de manière folle dès qu’il foule le terrain !
Avec 12 recrues attirées à Los Angeles durant l’intersaison, les travaux de Rob Pelinka n’allaient forcément pas tous s’avérer payants. Le GM en avait sans doute bien conscience, mais estimait ces choix comme les meilleurs pour relancer l’équipe. Selon lui, ses Lakers, éliminés dès le premier tour des playoffs l’an dernier, avaient besoin d’une profonde revue d’effectif pour retrouver les hautes sphères de la ligue cette saison.
Jusqu’ici, ce grand chamboulement ne s’avère pas forcément payant. Nouvelle star de la franchise, Russell Westbrook a par exemple connu de grosses difficultés d’adaptation à ses débuts. D’autres pièces rapportées se montrent quant à elles toujours en délicatesse, à l’image d’un DeAndre Jordan décevant malgré son statut de titulaire, ou d’un Rajon Rondo qui ne retrouve pas l’éclat qu’il pouvait avoir durant la postseason 2020.
Les Lakers coulent avec Avery Bradley
Ce mardi, face aux Kings, plusieurs nouveaux visages ont néanmoins brillé sur le parquet du Golden 1 Center. Westbrook, Rondo, mais aussi Malik Monk, Carmelo Anthony, Wayne Ellington et Dwight Howard ont grandement contribué à la victoire des leurs (117-92). Avery Bradley ne peut pas en dire autant, lui qui était absent pour cette rencontre, victime d’une entorse du pouce droit, et qui a plutôt tendance à plomber sa franchise depuis son retour !
The Lakers are -107 in 468 minutes with Avery Bradley on the court. 😳
— NBA Retweet (@RTNBA) November 30, 2021
Via @ZachLowe_NBA / The Lowe Post pod pic.twitter.com/bZUABudkXW
D’après Zach Lowe, les Lakers affichent un +/- de -107 lorsque Avery Bradley est sur le parquet. 😳
Le constat est donc sans appel : Bradley ne répond pas aux attentes placées en lui, après son premier bel exercice réalisé à LA en 2019-20.
À l’époque précieux en défense, et relativement fiable au tir, l’arrière de 31 ans n’affiche plus aucune de ces qualités aujourd’hui. D’autres stats avancées permettent d’ailleurs de dresser le même bilan. Son équipe n’est ainsi jamais aussi mauvaise que lorsqu’il se trouve sur le parquet, puisqu’elle se fait dominer en moyenne de 10.7 points par ses adversaires sur 100 possessions avec lui, et n’est jamais aussi bonne que lorsqu’il se trouve sur le banc (+2.3) !
Les chiffres ne retranscrivent évidemment pas totalement la réalité du terrain, mais font office de bons repères pour établir l’importance d’un joueur dans une équipe. Et ils s’avèrent cinglants pour Avery Bradley aux Lakers !