UFC – Une star choque : « J’ai donné un pistolet à mon père et je lui ai dit de se tuer, ce misérable »

Francis Ngannou, Khamzat Chimaev et Conor McGregor, trois vedettes de l'UFC
UFC (DR) / @thenotoriousmma

C’est un fait avéré : l’UFC est un monde à part, rempli de personnalités parfois excentriques et sulfureuses. Mais en la matière, un combattant en particulier semble tenir la palme. Et cette nouvelle histoire sidérante, dans laquelle il implore son père de mettre fin à ses jours sans la moindre pitié, ne va rien arranger à la réputation du bonhomme…

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Dans le monde du MMA, il y a les combattants un peu tarés sur les bords qui font sourire, et il y a les autres. Sean Strickland appartient à la deuxième catégorie. En dépit d’un talent indéniable dans l’octogone, avec un superbe bilan de 25-4 en carrière, l’Américain est une personnalité très controversée, capable de sortir les déclarations les plus tapageuses et de choquer l’opinion.

On se souvient par exemple de l’anecdote à peine croyable sur son adolescence, ou encore de sa prise de position totalement non-conventionnelle sur l’épineux sujet de la guerre en Ukraine. Mais cette fois-ci, « Tarzan » est allé encore plus loin en racontant une histoire qui a de quoi laisser bouche bée.

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Sean Strickland voulait que son père mette fin à ses jours sous ses yeux

Lors d’une apparition dans l’émission « Food Truck Diaries » de Brendan Schaub, le natif de Caroline du Nord n’a semblé que peu affecté au moment de discuter le fait qu’après sa défaite face à Holly Holm en 2015, Ronda Rousey a admis avoir des pensées suicidaires. Bien au contraire, Strickland a raconté une anecdote issue de sa vie personnelle, qu’on vous propose ci-dessous. Attention, certains propos peuvent choquer :



J’ai envie de te parler de mon père, tiens. Un jour, il était dans son lit avec un .45 que j’avais laissé. Je suis allé directement vers lui, et il était en train de parler de se suicider. J’ai dit : « Fais-le putain, fais-le ». J’avais genre 17 ans à l’époque. Je lui ai dit : « Ta femme t’a quitté, t’as pas de boulot, t’es un putain de camé. Fais-le ». Il l’a pas fait, et il est mort d’un cancer quand il avait 50 piges ou quelque chose comme ça, ce misérable.

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Il y a des gens comme mon père, à qui tu pourrais donner un million de dollars, ou même un milliard, et ils se réveilleraient encore le matin en étant misérables, agressif, odieux. Peu importe les circonstances, ils sont misérables. C’est pour ça que je lui ai donné le pistolet, ça aurait été comme euthanasier un chien en fin de vie.

A la décharge de l’Américain, il est très important de noter que le père de Sean Strickland était abusif mentalement et physiquement envers lui, et qu’il a ainsi fait vivre l’enfer à son fils. « Tarzan » estime d’ailleurs que sa personnalité complexe et parfois déviante est en grande partie liée à cette enfance très compliquée. En revanche, le lien impitoyable avec les propos de Ronda Rousey semble un peu moins justifié, surtout à une période où la santé mentale des sportifs est sur le devant de la scène…

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Pourri durant ses plus jeunes années par un père abusif, Sean Strickland n’a ni pardon ni empathie ancrés en lui. Si nul ne peut juger de son parcours personnel et des immenses épreuves qu’il a dû surmonter, pas certain que Ronda Rousey méritait une telle indifférence, pour ne pas dire une telle violence. Mais Strickland restera Strickland, pour le meilleur et pour le pire…

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