NBA – « Il m’a mis 16 points de suite sur la tête, a souri et m’a claqué les fesses »

Le bilan de fou furieux de DeMarcus Cousins à Denver
NBA (DR)

Pour être dominant en NBA, il faut aussi savoir prendre un avantage psychologique sur la concurrence. Pour certains cela passe par du trash-talking piquant, et pour d’autres, un simple geste était suffisant. Un All-Star fait encore des cauchemars de ses affrontements face à une légende des Spurs.

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Pour dominer en NBA et entrer dans l’histoire de la ligue, il faut souvent plus que du talent dans les mains, beaucoup de joueurs en ont. Non, pour inscrire son nom au panthéon il faut aussi des qualités mentales indéniables, aussi bien pour transcender ses coéquipiers que pour faire perdre la tête à ses adversaires. Michael Jordan prenait par exemple un malin plaisir à trash-talker tous ses rivaux.

Même s’il ne le fait plus aujourd’hui, sa simple présence sur le parquet et suffisante pour intimider certains jeunes, LeBron James a aussi connu quelques grandes batailles psychologiques, notamment avec Gilbert Arenas en playoffs. En seulement quelques mots, le King a totalement déboussolé l’Agent 0, offrant ainsi une victoire cruciale à ses Cavaliers.

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Le trash-talking légendaire de Tim Duncan sur DeMarcus Cousins

Mais à toute règle son exception, et en NBA, Tim Duncan se distingue des autres légendes au niveau trash-talking. L’intérieur des Spurs ne sortait jamais un mot plus haut que l’autre, il ne provoquait jamais personne ouvertement même s’il dominait la peinture. Lors d’une récente interview, DeMarcus Cousins a expliqué l’enfer que c’était de se mesurer au « Big Fundamental » :



Je ne veux pas entendre un Top 5 all-time sans Tim Duncan dedans. J’étais tellement frustré quand je jouais contre lui parce que je ne pouvais pas le comprendre sur le terrain. Et la façon dont il provoquait en plus c’était incroyablement frustrant. Un soir, j’étais encore jeune, j’ai réussi un gros match contre les Spurs, et forcément je décide d’aller parler à Tim Duncan. Je me souviens, il m’a simplement regardé et il a commencé à rire.

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On arrive dans le 4ème quart-temps et le gars me met 16 points de suite sur la tête. 16 ! Et il n’a jamais rien dit pour se venger de moi. Juste, à un moment, il vient vers moi, souri, et là il me claque les fesses en disant : « Bon match mon pote ». J’avais envie de l’insulter de toutes mes forces, mais à partir de ce moment précis j’ai toujours laissé Tim Duncan tranquille.

Tim Duncan était un joueur particulier, aussi bien dans son style que dans son approche psychologique des rencontres. Toujours très sobre, il ne voulait pas se lancer dans des grandes guerres verbales avec ses adversaires, il se contentait de mettre des paniers et de les féliciter pour leurs efforts une fois le chantier terminé. C’est peut-être encore plus frustrant pour les autres.

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Avec un sourire et une fessée, Tim Duncan a réussi à rendre fou DeMarcus Cousins et bien d’autres intérieurs de NBA. Son jeu suffisait largement pour prendre le dessus sur une rencontre et pour faire de lui l’un des hommes les plus forts de la ligue.

Déclarations DeMarcus Cousins NBA 24/24 Tim Duncan

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