NBA – Larry Bird honnête : « J’aurais pris ma retraite 4 ans plus tôt s’il n’était pas mort »

NBA Larry Bird aux Pacers
NBA (DR)

Au total, Larry Bird a passé 13 saisons sur les parquets NBA, toutes sous les couleurs des Celtics. Mais l’ancien ailier aurait pu raccrocher bien plus tôt que ça, selon ses propres dires. Ce qui l’a fait changer d’avis, ce fut la mort tragique de l’un des coéquipiers en qui il voyait pourtant son successeur à Bean Town.

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24 points, 10 rebonds et 6 passes de moyenne : les stats en carrière de Larry Bird sont tout simplement dingues. Mais aussi fort qu’il était, le franchise player de Boston a rapidement dû vivre avec des problèmes physiques, se retrouvant notamment trahi par son dos. S’il continuait d’envoyer du lourd tous les soirs, ses dirigeants avaient compris qu’il allait avoir besoin de renfort. D’où la draft de Len Bias en 1986.

Malheureusement, cet évènement se transformera en tragédie car le joueur fera une overdose de cocaïne après avoir été sélectionné. Une perte immense pour la NBA et à fortiori pour les Celtics et Larry Legend. Comme il l’a confié à Bleacher Report, le triple champion était prêt à lui laisser les clés du camion dès 1988 et il se serait alors retiré sur-le-champ, alors qu’il a finalement joué jusqu’en 1992 :

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J’aurais probablement raccroché en 1988 s’il n’était pas mort. J’aurais pris ma retraite en 1988. Je commençais à avoir des problèmes de cheville, et ils allaient devoir me détacher le tendon d’Achille pour retirer ces épines osseuses. Je savais que j’allais manquer toute l’année à venir (il ne jouera que six matchs en 1988-89, ndlr). S’il avait été là, j’aurais tout arrêté tout de suite.



Len Bias, le plus gros « et si ? » de l’histoire de Boston

Clairement, Bird voyait en ce joueur ultra-athlétique et complet son successeur dans le Massachusetts et était donc d’autant plus attristé par son décès. Peut-être le plus « et si ? » de l’histoire de la franchise… Du côté des adversaires et notamment Michael Cooper aux Lakers, on sait qu’on avait alors échappé à un carnage. Interrogé il y a quelques mois, l’ex-coéquipier de Magic Johnson n’avait pas mâché ses mots sur le sujet :

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Bias, Larry Bird, Robert Parish, Kevin McHale – C’est probablement la meilleure ligne de front que l’on puisse avoir dans l’histoire du jeu. Si Boston avait eu Len Bias et qu’ils avaient joué contre nous, ils nous auraient battus à chaque fois. C’est dire à quel point Len Bias était bon.

Tout ce qu’il nous reste de l’intéressé, ce sont ses highlights en NCAA juste avant son passage en pro. de quoi nourrir des regrets…

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Que ce serait-il passé si Len Bias n’était pas décédé d’une overdose de cocaïne, juste après sa draft en 1986 ? C’est toute l’histoire des Celtics qui aurait pu être chamboulé sans ce tragique incident. D’un autre côté, on aurait donc vu Larry Bird tirer sa révérence un peu plus tôt, ce qui aurait un peu enlevé à sa mythique carrière sur les parquets.

Boston Celtics Déclarations Larry Bird NBA 24/24

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