En affaires avec lui, 2 candidats cash sur Anthony Bourbon (35 ans) : « C’est un…

Anthony Bourbon
LEGEND (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Tandis que le programme « Qui veut être mon associé » continue de cartonner sur M6, c’est le benjamin du jury qui n’en finit plus de faire parler de lui : Anthony Bourbon. À seulement 35 ans, cet entrepreneur et investisseur au parcours atypique, à la rue à 17 ans et qui aime à dire qu’il « vient d’en bas », n’hésite pas à mettre son argent dans de nombreuses start-up. Il a ainsi aidé Dylan et Jonathan, de la société Knap, qui ont raconté l’envers du décor.

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En des temps mornes pour le pays, l’émission « Qui veut être mon associé » remporte un succès bien mérité. Chaque semaine, des entrepreneurs de tous âges et tous backgrounds se présentent face à une flopée de jurés expérimentés et fortunés, qui leur prodiguent des conseils, les guident, et, quand tout va bien, investissent dans leur société. Parmi ces jurés, on retrouve Anthony Bourbon, fondateur de Feed.

Aujourd’hui à la tête d’une fortune qui dépasse les 100 millions d’euros, le Bordelais s’est fait connaître pour son style de négociation incisif, quitte à bouger les lignes et s’affranchir des codes. Très content d’affirmer qu’aucune des sociétés dans lesquelles il a investi via l’émission n’ont fait faillite, Bourbon a récemment obtenu un deal avec la boîte Knap, qui propose des caddies connectés dans les magasins. Alors qu’est-il advenu depuis ?

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Dylan et Jonathan évoquent leur relation avec Anthony Bourbon

6 mois après le tournage de l’émission diffusée ce mercredi 31 janvier, de l’eau a coulé sous les ponts. Interrogés par Télé-Loisirs, Dylan et Jonathan, à la tête de l’entreprise, ont ainsi pu faire leur auto-critique suite à leur pitch très critiqué :

On était vraiment venus pour montrer notre savoir-faire. Je pense que le produit a bien parlé et a convaincu. Sur notre prestation, il y avait plusieurs choses qui ont fait que c’était plus difficile. On a un peu tout validé à la dernière minute, on avait beaucoup de trajet, c’était assez compliqué de préparer notre passage.



Mais ce n’est pas une excuse : aborder l’aspect technique, on sait faire mais nous vendre nous-mêmes, ce n’est pas quelque chose qu’on sait faire. On a fait comme on a pu ! Je pense que le pitch n’était pas au niveau.

Les deux larrons, conscients de leurs petits ratés, ont accepté l’offre d’Anthony Bourbon, seul juré à se positionner. Ce dernier réclamait 350.000 euros pour 5% de l’entreprise, ainsi que 5% supplémentaires comme conseiller. Pas de quoi choquer Dylan :

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Sur le coup, ça me paraissait cohérent. Ce genre de mécanisme, ce sont des choses habituelles. On est à la tête d’une société avec des investisseurs donc mettre en place de BSPCE, ça ne m’a pas choqué.

Alors qu’est-il advenu depuis ? Les jurés suivent-ils bel et bien les candidats, et s’impliquent-ils à leurs côtés ? La réponse semble être oui. Bourbon, qui a également chaussé le tablier pour faire des cookies avec les entrepreneuses de Cookidiction, qu’il a également rejointes, travaille au poil avec les deux hommes :

Ça se passe très bien, on s’écrit principalement sur WhatsApp et quand on monte sur Paris, on essaie d’aller le voir. On est vraiment contents qu’il nous accompagne et c’est un super communicant, ce qui n’est pas forcément notre fort. Pour remplir cette mission, il faut le produit. Les événements de communication sont rares, on préfère les préserver et ne communiquer que quand notre produit sera sorti.

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Le travail des investisseurs de « Qui veut être mon associé » ne s’arrête pas quand les caméras s’éteignent. Au contraire, il ne fait même que débuter ! Bourreau de travail, Anthony Bourbon accompagne donc chacun des candidats à ses côtés, avec l’espoir de multiplier les bénéfices et les réussites. Et pour l’instant, au vu de son immense fortune et des expériences partagées par les entrepreneurs sous sa coupe, ça fonctionne !

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