Béatrice Dalle (59 ans) choque sur sa consommation de drogue : « Je sais que…

Béatrice Dalle
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Si certaines stars consomment des substances illicites en secret, s’en cachant bien vis-à-vis de l’oeil public, Béatrice Dalle a toujours été transparente sur le sujet. Désormais libérée de cette addiction, elle s’est livrée tout en transparence à propos de ses abus passés. Avec des propos sans filtre et brutalement honnêtes.

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Ce n’est un secret pour personne : Béatrice Dalle a vécu une vie rock’n’roll, voire même punk rock, pour faire écho à ses années passées dans cette mouvance à son arrivée à Paris dans les années 1980. Et parmi les nombreux excès d’une vie souvent faite de violence, physique comme figurée, impossible d’échapper aux drogues. D’ailleurs, la principale intéressée est très honnête sur le sujet.

Béatrice Dalle très honnête sur son passé de droguée :

Dans un entretien accordé à Libération en 2017, l’actrice dévoilait ainsi avoir « tout testé », s’épanchant même sur l’une des substances les plus dangereuses qui soient :

J’ai tout testé, et il y a certaines drogues qui ne vous font pas perdre pied et vous ouvrent au contraire à l’extérieur. J’ai pris beaucoup d’héroïne – on dit que c’est la pire des drogues, certes -, je sais qu’elle m’a conduite dans des gouffres. Mais j’aimais beaucoup les opiacés car ils exacerbent tout : la sensualité, la curiosité, le goût des autres… Après, on le sait bien, ce qui est horrible, c’est qu’on accroche. Et le manque, c’est une vraie souffrance physique et une dépendance psychologique.

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Quand on est accro à l’héro, on n’a même plus besoin d’amant, d’ami. J’ai découvert l’héroïne avec un amoureux, et toutes les sensations d’une histoire d’amour qui commence étaient exaltées. Mais quand il n’y avait plus de drogue, on s’ennuyait forcément, ce qui n’aurait peut-être pas été le cas si on n’avait pas été obsédés et tenus par l’héro.



Un témoignage qui fait froid dans le dos, mais qui appartient heureusement désormais au passé. Dans le podcast « Icônes » de Michel Denisot, Béatrice Dalle avait indiqué :

Je n’ai jamais pris ça parce que j’allais mal. On entend toujours : « Tu vas mal, t’as besoin d’un truc palliatif ». Non, c’est juste pour rigoler plus. La drogue est une icône, sinon ce serait vachement facile de s’en passer, de s’en débarrasser. Moi, la chance que j’ai eue, c’est que je n’ai plus aimé ça du jour au lendemain. Sinon, je ne sais pas si j’aurais eu la volonté puisque j’aimais tellement ça.

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Et à ce jour, le plus grand regret de celle qui fut révélée dans « 37°2 le matin » n’est non pas d’avoir consommé de la drogue, mais d’avoir fait subir de sacrées péripéties à son ami et agent Dominique Besnehard :

C’est vrai, je lui ai fait la misère à Dominique. J’ai tellement fait de choses qui pouvaient le heurter… Pour tous les autres gens de la planète, je m’en fiche. Du moment que je ne fais pas de mal à quelqu’un physiquement, moralement, je m’en fous, c’est ma vie. Mais s’il y a une seule personne que je regrette d’avoir blessée souvent, c’est lui.

Il y a des choses, lui, ce n’est pas son monde. Quand j’étais dans la came, une came super grave… Dominique, du crack ou un joint, il ne voit pas la différence, ce n’est pas son monde… Et il s’est tellement inquiété pour moi. Il a tellement eu peur, comme un père

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Après avoir flirté avec les excès pendant une grande partie de sa vie adulte, Béatrice Dalle a heureusement su réchapper de son addiction et revenir sur le droit chemin avant qu’un drame ne survienne. Souhaitons-lui de ne jamais retrouver son appétence pour la drogue, et notamment les quelques substances particulièrement meurtrières qu’elle a essayées.

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