NBA – Joakim Noah sans filtre sur son père Yannick : « Quand j’étais petit, il me…

Joakim Noah et son père Yannick
NBA (DR) / France TV (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Auteur d’une carrière mémorable en NBA, Joakim Noah peut estimer avoir marqué l’histoire du sport français comme l’a fait son père, Yannick. Il doit d’ailleurs une fière chandelle à ce dernier, dont il a révélé le principal enseignement qu’il lui a transmis.

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Pas facile d’effectuer une carrière dans le sport de haut niveau lorsque l’un de vos parents l’a fait avec brio avant vous. Pas facile non plus de s’extraire de cette ombre et de se faire son propre nom dans sa discipline. C’est pourtant ce qu’est parvenu à réaliser Joakim Noah. Icône de la NBA des années 2010, l’ancien pivot a parfaitement su tracer son propre chemin loin de celui de son célèbre père, Yannick.

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La leçon donnée par Yannick Noah à son fils Joakim

Avant de s’orienter vers les parquets NBA où il a réalisé la majorité de ses exploits, Joakim Noah a pu suivre la brillante carrière de tennisman de Yannick. Il y avait donc fort à parier qu’il ait pu s’inspirer de son paternel afin de connaitre une telle réussite dans le basket. C’est ce qu’il est venu confirmer dans le Point Forward Podcast, ciblant notamment le précepte n°1 qu’il a reçu de sa part :



Si je devais retenir une seule chose qu’il m’a apprise, ce serait la notion d’endurance et de continuer de lutter, même quand vous êtes dans le rouge. Les gens ont toujours dit que ça faisait partie de mes forces quand je jouais, et c’est grâce à ces choses que mon père m’a apprises.

Jooks a même été jusqu’à révéler les coulisses de sa jeunesse et de cette transmission avec son père, qu’il voyait quotidiennement s’arracher pour devenir le meilleur :

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Quand j’étais petit, il me réveillait à 6 heures du matin et je l’accompagnais pendant ses joggings. Au début, je prenais mon vélo et lui courait pendant 30 ou 40 minutes. Et à la fin de chaque jogging, il sprintait comme si sa vie en dépendait et jusqu’à ce qu’il soit épuisé ! Et après ça, il faisait encore 5 sprints supplémentaires.

Une méthode à la dure qu’a fini par adopter l’ex-intérieur des Bleus et qui lui a permis selon ses dires de devenir le joueur que tout le monde a tôt ou tard admiré :

Mon éducation s’est vraiment basée sur le fait de voir à quel point il travaillait dur et à quel point il était discipliné chaque jour. C’était un gars qui aimait faire la fête, mais ça reste l’une des choses les plus importantes qu’il m’a apprises.

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Si cela peut parfois représenter un poids dans la carrière de certains, être l’enfant d’un sportif de haut niveau a aussi ses avantages. Joakim Noah ne risque pas de dire le contraire, lui qui a vite compris à quel point travailler dur était nécessaire pour réussir.

Joakim Noah Les Français (NBA) NBA 24/24

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