Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Alors qu’il devrait rejoindre les rangs de la NBA l’an prochain, Nolan Traoré aurait pu s’installer aux États-Unis dès cet été. Il a cependant préféré poursuivre sa route en France et est récemment revenu sur cette décision forte de sa part.
Selon toute vraisemblance, il fera partie des cinq premiers prospects dont le nom sera appelé par Adam Silver en juin prochain. Cela fait après tout plusieurs mois que Nolan Traoré figure dans le Top 5 des différentes mock drafts NBA 2025. Un statut qu’il compte bien conserver d’ici là, voire même améliorer, et qui l’a dès lors conduit à devoir effectuer un choix crucial durant l’intersaison.
Nolan Traoré honnête sur son dilemme France/États-Unis
Signé par Saint-Quentin en tant que simple pigiste médical en fin de saison dernière, Nolan Traoré a pleinement donné satisfaction dans ce rôle. Or, il avait la possibilité de prendre son envol et de passer ailleurs sa dernière année avant de rejoindre la NBA. Au final, il a fait le choix de la continuité et paraphé un nouveau contrat de deux ans. Une décision tout sauf difficile à prendre selon ses dires au micro de SKWEEK :
Nolan Traoré : Rester en France, c’était un choix assez naturel. J’ai tout ce qu’il me faut à Saint-Quentin. J’ai réuni toutes les conditions pour mon développement et pour que tout aille bien. Ils m’ont déjà fait confiance, je connais le coach et le staff, donc pourquoi partir ?
Le jeune meneur français ne manquait pourtant pas d’offres extérieures.
Démarché par de gros clubs de Betclic ÉLITE, il l’a également été par des équipes étrangères et même américaines. Les scouts de NCAA auraient en effet aimé l’attirer aux États-Unis, mais n’ont semble-t-il pas réussi à le convaincre sur place :
Nolan Traoré : Ouais, j’ai eu plusieurs propositions, en France et à l’étranger aussi. (…) La NCAA ? J’ai fait quelques visites, mais j’ai choisi la France.
En privilégiant le confort dont il dispose au SQBB, l’international U18 tricolore pourrait craindre de ne pas bénéficier d’une exposition aussi grande que celle de ses homologues américains. Cela ne semble cependant pas dû tout être le cas :
Nolan Traoré : Être pro, pouvoir jouer la Pro A et la Champions League, c’est quelque chose d’excitant et un gros challenge. (…)
Le championnat de France, il est très reconnu et très homogène. On peut dire que toutes les équipes se valent, donc ouais, c’est forcément un championnat très respecté aux États-Unis. Le projet collectif passe par-dessus tout. Il faut gagner le plus de matches possible et performer. Et puis c’est en performant comme ça que je serai le mieux placé à la Draft.
Soi-disant convoité par plusieurs prestigieuses universités américaines, Nolan Traoré a toutefois préféré poursuivre sa progression en France une dernière année. Les prochains mois permettront de dire s’il s’agissait là du meilleur choix à faire.