Entretien exclusif : Jim Bilba – « Le classico était un match à ne pas louper »

Le classico aura lieu mardi. Après avoir donné la parole à l’élan béarnais avec Claude Bergeaud, nous donnons la parole au Limoges CSP. Jim Bilba, assistant coach de Philippe Hervé a accepté de répondre à nos questions.

Jim Bilba

(Crédit photo : limogescsp.com)

Parlons-basket : Bonjour Jim, Comment allez-vous?

Jim Bilba: Ca va très bien merci.

P-B : Quel est le rôle d’un assistant coach?

J.B : Alors, c’est d’assister le coach principal, mettre les choses en place. l’aider à faire passer les messages et à développer les joueurs. C’était mon rôle au départ avec les intérieurs au départ avec Jean-Marc Dupraz Maintenant qu’il y a un nouveau coach, les choses changent et nous sommes dans l’apprentissage. Je ne sais pas encore ce qu’il veut de moi. Il est encore tôt pour te dire ce qu’est mon rôle pour le moment avec Philippe Hervé. Nous devons ingurgiter sa philosophie et ses différences.

P-B : L’année dernière vous étiez assistant coach à Cholet. Comment avez-vous pris votre renvoi?

J.B : Difficile. Mais bon, la page est tournée. Je suis maintenant limougeaud jusqu’à la fin de saison. Nous verrons si on continue ensuite ou si un nouveau chapitre s’ouvre à moi. Le principal pour le moment c’est de finir la saison et d’être champion. Il faut vivre l’instant présent. Ne pas regarder le passé, ni le futur.

P-B : L’ambiance est meilleure à Limoges ?

J.B : Moi, je n’ai pas de problème avec les gens. Je m’adapte facilement. J’étais à Cholet la dernière fois Ca s’est bien passé. Ca se passe super bien à Limoges également. C’est un peu comme une femme, au départ nous découvrons (rires).

P-B : Quel rôle préférez-vous entre joueur et assistant coach et pourquoi?

J.B : Joueur ! Tu peux te défouler faire ce que tu as à faire. Tu fais ton match, tu le vis, tu donne ce que tu peux, et après le match c’est terminé. En tant qu’assistant coach, tu es en perpétuel réflexion, tu fais attention à ce qui se passe autour. Les pertes de confiances de joueurs, les problèmes techniques etc..

Jim Bilba à la lutte

(Crédit photo : pinterest.com)

P-B : Qu’avez-vous ressenti lors de votre premier match sous les couleurs de Limoges contre l’élan béarnais?

J.B : J’ai ressenti beaucoup de tensions. C’était un match à ne pas louper, a gagner. C’était un match avec beaucoup d’engouement et ne surtout pas le perdre. C’était les deux meilleurs équipes du basket français, et il ne faut pas se louper pour montrer qu’elle est la meilleur équipe. Mais la bas ou ici, cela donnait de très belles rencontres et de grands moments d’émotions.

P-B : A l’époque, vous avait-on expliqué l’antagonisme qui opposait les deux clubs?

J.B : Non. Je connaissais les derbys et je savais ce que ça représentait. Je me doutais que c’était la même chose ici. Les anciens me l’ont vite fait comprendre, et je me suis vite rendu compte. Les matchs étaient limite agressifs, mais il ne fallait pas oublier qu’en face c’était nos amis avec lesquels on jouait en équipe de France. Richard Dacoury m’avait expliqué ce que c’était, les supporters nous parlaient déjà de ce match deux mois avant alors qu’il y en avait d’autres avant. Personne ne voulait manquer ce match.

P-B : Les joueurs actuels du CSP connaissent-ils l’historique de la rivalité entre les deux clubs?

J.B : C’est une nouvelle génération. Les choses ont évolué, ils ne sont pas dans cette approche. On a pu le voir lors du premier match face à Pau où les joueurs béarnais étaient plus dans l’agressivité, et nous moins préparés. Maintenant, ils ont compris et savent comment se préparer pour ce match. C’est de bonne augure pour les playoffs et pour mardi .

P-B : Vous avez vécu des matchs Limoges / Pau-Orthez en tant que joueur. En décembre, vous avez vécu votre premier Pau-Orthez quel est le rôle le plus intéressant?

J.B : Toujours joueur ! (Rires). Des fois on a même envie de rentrer sur le terrain mais le physique ne le permet pas. Il faut savoir rester à sa place. C’est parfois même frustrant de ne pas pouvoir le faire donc on essaye de trouver les arguments et les solutions, mais ce n’est pas toujours facile. Sur le premier match, nous n’y étions pas dès la première seconde et ça s’est vu.

P-B : Quel match contre cette équipe vous a le plus marqué ?

J.B : Je ne sais pas. Je ne fais pas attention à mes statistiques. Je faisais le nécessaire pour l’équipe mais pas pour moi.

Merci à Jim Bilba pour sa gentillesse et son humour, Julie Desvilles et Paul Fournel pour avoir organisé  l’interview et à Guillaume Borelly et Sonia pour la prise de notes.

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