Lettre à Tony…

« Il était une fois, toi et moi », tel le chantait Michel Polnareff dans sa « Lettre à France ». Toi et moi c’est une très longue histoire …

Mon cher Tony, de ton côté, ce n’est pas une lettre que tu as écrite avec l’équipe de France mais un roman, une histoire épique, où se croisent le bien, le mal, les victoires, les défaites, la peine et la joie.

Oui, toi et moi c’est une vieille histoire. Nous n’avons que quelques mois d’écart, nous jouons tous les deux au poste de meneur de jeu (même si mon modeste niveau amateur est bien loin du tien).

L’INSEP…

À l’époque, tu n’as que 16 ans lorsque je te vois évoluer pour la première fois. Tu joues pour le Centre Fédéral et tu m’impressionnes.
Je te jalouse. Tes éclairs de génie, ta vision du jeu, ta rapidité me subjuguent. Je regarde alors la petite fiche distribuée à l’occasion de la rencontre et je vois « Tony Parker, 1m85, 17/05/1982, Centre Fédéral ». Et je me dis «j’aurai tellement voulu être à ta place  … ».

Tu es là pour apprendre, t’aguerrir. En face, des briscards de 30 ans ne te font pas de cadeaux. Mais tu ne dis rien, tu joues, tu t’appliques, tu ne lâches rien malgré la défaite. Je décide alors de te suivre, je surveille de près ton évolution.

J’apprends que tu fais déjà parti de l’équipe de France junior, que tu as terminé à la 4ème place lors du championnat d’Europe Cadets puis 10ème lors du championnat d’Europe Junior de 1998. Tu es en classe avec un certain Boris Diaw, que je suis également ainsi qu’un solide pivot,  Ronny Turiaf, et apparemment, vous êtes déjà inséparables.

Statistiques de Tony à l’INSEP :

Saison Équipe Matches % Tirs % 3-pts % L-F. Rbds Pass.déc. Int. Pts
1997-1998 Centre fédéral 29 50,0 % 34,3 % 66,7 % 2,7 5,6 14,7
1998-1999 Centre fédéral 30 51,6 % 29,5 % 65,3 % 4,0 6,5 3,5 22,1

Champions d’Europe junior

À la rentrée de la saison 1999-2000 je te vois signer au Paris Basket Racing. Tu joues alors le rôle de doublure derrière l’expérimenté Laurent Sciarra. Lui aussi, déjà champion d’Europe Junior en 1992. Était-ce un signe ?

18 ans plus tard, la bande à Parker se rend en Croatie pour le championnat d’Europe Junior. En finale, vous rencontrez le pays hôte. La salle est surchauffée (plus de 7000 spectateurs pour une salle de 6000 places !) et l’atmosphère y est particulièrement hostile. Tu racontes même recevoir des boulons et des pièces de monnaies venant des tribunes.  Bref…

En fin de match, le coach croate te regarde et rigole pendant plusieurs secondes. Il fanfaronne et pense la victoire pour lui… Mais quelques secondes plus tard, ton ami, le géant au grand cœur, Ronny Turiaf, inscrit le panier synonyme de victoire au buzzer !

Toi et ta bande de potes êtes champions d’Europe Junior !

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Champion d’Europe Junior avec tes potes ! (Photo : CentreFrance)

Entraînée par Pierre Vincent, que tu considères comme l’un de tes mentors, l’Equipe de France parvient au titre ! Tu peux alors savourer avec ton ami de toujours, Gaëtan Muller, et tes camarades de classe Boris et Ronny. À tes côtés, de futurs grands noms du basket français partagent cette immense joie : Yakhouba Diawara et Mickaël Piétrus notamment.

Le PSG Racing Basket

L’année suivante, Laurent Sciarra s’en va. Dans le même temps, le coach Ron Steward arrive au PBR. Barré par Sciarra, tu envisageais déjà un départ pour la NCAA mais Ron te donne ta chance de titulaire.

Cette saison 2000-2001 voit l’explosion de tes copains à Pau-Orthez. Supporter de l’Elan Béarnais je ne peux que me réjouir devant les exploits des jeunes frères Piétrus et de Boris Diaw, l’ailier aérien ! Mais je garde tout de même un œil sur toi. Tes statistiques sont en nette progression, proportionnellement à ton temps de jeu.

Les statistiques de Tony avec le PSG : 

Saison Équipe Matches Min. % Tirs % 3-pts % L-F. Rbds Pass.déc. Int. Pts
1999-2000 PSG Racing 23 10 43,4 % 32,3 % 50,0 % 0,9 1,7 0,3 3,9
2000-2001 Paris Basket Racing 30 33 48,9 % 30,3 % 74,7 % 2,7 5,6 2,3 14,7

La Draft NBA

Tu te sens bien et en confiance, et avec ton agent vous décidez de t’inscrire à la draft. Malgré les réticences de Gregg Popovich tu es sélectionné par les San Antonio Spurs au premier tour, en 29ème position. C’est une récompense hors-pair après tout le travail accompli, un rêve devient réalité et tu rejoins, à 19 ans à peine, la grande NBA !

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Draft NBA, Tony sert la main de David Stern et réalise son rêve en rejoignant San Antonio (photo : nba.com)

Euro 2001 : Tes vrais débuts en Equipe de France

J’avoue que j’ai des doutes en tes capacités, ton physique de poids léger me fait peur. Oui, j’ai peur que les grands costauds ne te massacrent toi et ton jeu en pénétration. Contrairement à moi, Alain Weisz, sélectionneur de l’Equipe de France, a toute foi en toi. Il te convoque pour participer au championnat d’Europe 2001.

Malgré une défaite face à l’Ukraine, la France sort en tête de son groupe mais tombe dès les quarts de finale contre l’Allemagne de Dirk Nowitzki. Une grosse désillusion pour les Bleus après leur médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Sydney.

Tu verras triompher la magnifique équipe de Yougoslavie des Bodiroga, Stojakovic, Obradovic …

Cette équipe de France est en pleine reconstruction et on sent un potentiel émergent important. Le championnat de France reste fort et de plus en plus de joueurs tentent leur chance en NBA.

Tes débuts en NBA

Pour ta première saison en NBA, tu fais finalement et rapidement l’unanimité auprès de coach Pop’ qui te prend sous son aile. Même s’il passe son temps à te hurler dessus, c’est pour ton bien, pour que tu progresses. Et comme il sent que tu es réceptif et travailleur, il te laisse les rênes de la franchise. Tu deviens alors le plus jeune meneur titulaire de la NBA, devant des mythes comme Isaiah Thomas, Magic Johnson ou John Stockton.

Déjà supporter de San Antonio grâce à des joueurs comme Sean Eliott, Tim Duncan ou David Robinson; je deviens alors un inconditionnel fan des Spurs, regardant tous tes matchs dans la nuit.

Petit à petit tu te fais ta place dans la grande ligue. Ton audace, ta vitesse et ton sens du jeu poussent au respect les plus grandes stars de la NBA.

Euro 2003

En 2003 tu obtiens déjà ton premier titre NBA et enchaînes sur un nouveau championnat d’Europe. Tu n’as que peu de repos et ton dévouement pour l’EDF est sans faille. La France fait cette fois ci figure de favorite pour le titre.

Peut être par un manque d’alchimie, de cohésion, vous échouez en demi-finale face au futur champion : la Lituanie.

Abattu, tu ne parviens pas à mener les tiens à la médaille de bronze dans le match pour la troisième place face à l’Italie. Terminant 4ème , vous manquerez donc les Jeux Olympiques d’Athènes de 2004. Une énorme claque que tu reçois.. Mais cet événement te servira de leçon pour toute la suite de ta carrière et tu en sortiras grandi.

Euro 2005

En 2005, c’est Claude Bergeaud qui est à la tête de la sélection. L’osmose semble meilleure, il parvient même à faire revenir Antoine Rigaudeau qui avait pourtant annoncé sa retraite internationale. Cependant, le coach décide de maintenir Rigaudeau dans le 5 de départ. Il connaît mieux Antoine et se conforte dans son expérience des compétitions internationales.

Malgré un départ compliqué, grâce aussi à ta fougue et ton expansivité en relais d’Antoine, vous parvenez en demi-finale contre la Grèce. Alors que le match semblait plié avec tes 19 points en sortie de banc, Diamantidis est venu nous assassiner dans les dernières secondes. Le match le plus cauchemardesque de ma vie.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=EhI3jwIWgTM]

Totalement abattus après ce nouveau dénouement incroyable, vous vous re-mobilisez. L’apprentissage de l’Euro 2003 aura porté ses fruits. En infligeant une lourde défaite (98 à 68) à l’Espagne, tu obtiens ta première médaille, une médaille de bronze.

2006 année merdi… 2007 année béni… ? Presque !

En 2006, alors que tu dois disputer ton premier mondial, tu te blesses au doigt quelques jours avant la compétition et les Spurs refusent de te laisser y participer. L’EDF elle, échoue en quarts de finale encore face à la Grèce et se classera finalement en 5ème position.

En 2007, comme chaque année impaire (2003 et é005), tu es champion NBA ! C’est déjà ton troisième titre. Tu entres un peu plus dans la légende en obtenant le trophée de MVP des finales !

J’ai une confiance énorme en toi et en tes coéquipiers pour le championnat d’Europe en Espagne ! Mais nous échouons encore en quarts de finale, face à la Russie, qui deviendra championne d’Europe face au pays hôte, l’Espagne (Victoire 60 à 59).

Nous finissons à une incompréhensible 8ème place, nous privant de Jeux Olympiques encore une fois. Je suis dépité, j’ai la haine, nous étions tellement meilleur que ça.

2009 : L’arrivée de Vincent Collet en EDF

Vincent Collet maintient une grande partie de l’équipe pour l’Euro 2009 en Pologne. Malheureusement, pour une fois, tu n’es pas champion NBA.

Tu mènes magnifiquement ton équipe lors des phases de qualifications puis de poules. Tu es le leader incontestable de ton équipe ! En remportant les 6 matchs du tour préliminaire puis du tour principal, les Bleus terminent premiers de leur groupe et sont opposés en quart de finale à l’Espagne qui n’a fini que 4e de son groupe. C’est une nouvelle douche froide. Battus par les espagnols, ton moral est au plus bas. Vous terminerez finalement 5ème.

Usé par tous ces matchs de saison régulière puis les matchs avec la sélection tu décides de faire un break et tu renonces aux mondiaux de 2010.
Je te soutiens à 100%. Les critiques pleuvent mais tu as raison. Ta santé mentale et ton physique sont primordiaux pour durer dans ce sport. Et les petits blessures ne t’ont pas épargné au fil des saisons.

2011 : Un retour en puissance

Tu reviens encore plus fort et déterminé en 2011 pour l’Euro en Lituanie.

En quart de finale nous nous vengeons enfin de nos vieilles blessures en sortant la Grèce. Puis c’est au tour des Russes d’être vaincus. Une nouvelle revanche est obtenue.

En finale, l’histoire se répète inexorablement. Nous affrontons encore l’Espagne. Avec les frères Gasol et Serge Ibaka, les espagnols sont infranchissables. Nous nous inclinons en finale face à plus fort que nous.

Mais cette défaite est synonyme d’expérience et de progression tout de même. Toi même tu déclarais à l’issue de cette médaille d’argent :

« On peut être très fier de ce qu’on a fait. Je suis très fier de mon équipe. L’Espagne a fait un très gros match, ils ont prouvé qu’ils étaient la meilleure équipe et qu’ils étaient plus forts que nous. Maintenant, on sait où on veut aller, il faut qu’on continue à progresser et à travailler. Ce match-là va nous servir pour l’avenir. On sait comment il faut jouer pour être champion et c’était notre première expérience. Tout le monde dans l’équipe a beaucoup appris ce soir. On va y arriver. (…) Il faut qu’on arrive à ce niveau-là. »

2012 : Tes premiers J.O !

En 2012 aux J.O de Londres, tu arrives avec un masque de protection sur le visage. Blessé à l’oeil lors d’une altercation dans une boîte de nuit New Yorkaise, tu as bien failli ne pas participer à tes premiers jeux !

JO REUTERS Sergio Perez
Tony le vengeur masqué, à Londres, en 2012 (Photo Sergio Perez)

Dans le groupe de Team USA, la France termine seconde de son groupe et tombe une fois n’est pas coutume sur l’Espagne qui a terminé 3ème du sien.
Les ibériques nous éliminent. C’est la fin d’un rêve. Tu n’obtiendras pas de médaille olympique …

Euro 2013 : La consécration…

Toute ta bande est donc de retour aux championnats d’Europe en Slovénie en 2013.

Malgré un faux départ face aux allemands, les Bleus atteignent les quarts de finale contre la Slovénie, chez elle. Dans un véritable chaudron,  vous ne craquez pas et l’emportez de 10 points.

Notre meilleur ennemi, l’Espagne se dresse alors devant nous. C’est peut être le plus beau match du basket français, celui que l’on attendait depuis si longtemps. Après une première mi-temps décevante, tu vas remettre ton équipe dans le droit chemin avec un discours qui me donne encore des frissons aujourd’hui.

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Nous gagnons après prolongation 75-72 et allons en finale. Nous avons enfin battu l’Espagne ! Tony Parker, tu m’as enchanté ! Quelle hargne, quel leader ! 

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C’est la délivrance, je regarde le match avec les copains de mon club, on est fous de joie. Rien ne peut nous arriver. Nous battons sèchement les lituaniens.

Quel bonheur ! Merci encore pour ce moment ! Je m’en souviendrai toute ma vie. Tant de sacrifices récompensés par un titre de MVP du tournoi et une médaille d’or. C’est tellement mérité !

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Euro 2015 : Désillusion… à la maison

Après un 4ème titre NBA (2014) en faisant de super playoffs, 2015 arrive, l’année de tous les rendez vous et surtout de l’Euro en France. Toute la nation est derrière toi. Nous ne visons que l’or, chez nous, devant notre public avec un super groupe qui se connaît maintenant depuis longtemps. Avec l’expérience emmagasinée, nous ne pouvons que vaincre.

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En préparation à Pau chez ton ami Boris Diaw (Photo : Pepe / Parlons-Basket.com)

Malgré une bonne préparation, nous nous faisons peur face à une modeste équipe de Finlande et nous devons aller en prolongation pour notre premier match à Montpellier. Ensuite, une belle victoire face à la Bosnie Herzégovine puis une plus mince face à la Pologne et enfin une plus large face à Israël nous permettent de terminer premier de notre groupe.

En huitièmes de finale nous passons sans encombre face à la Turquie. En quarts, nous repoussons la Lettonie.

Mais en demis, nous jouons, comme toujours, face à l’Espagne, dans un match une nouvelle fois des plus intense. Pau Gasol réalise un immense match. Nous ne parvenons pas à l’arrêter. Dans un scénario des plus dramatiques nous nous inclinons après prolongation.

Malgré tout, nous sauvons l’honneur avec une médaille de bronze et nous sommes qualifiés pour les Jeux de Rio.

J’ai vu un Tony Parker crispé, poussif, qui n’est pas parvenu cette fois-ci à hisser son niveau de jeu. Peut-être t’étais-tu trop mis la pression ?
Mais je ne t’en veux pas, tu n’es pas un surhumain. L’échec fait partie de la vie. Vous avez tout de même réalisé un magnifique parcours. Tu as pu réaliser ton rêve de jouer une compétition majeure en France dans une salle de 25000 places à Lille ! L’ambiance était tellement belle et c’est aussi grâce à toi et tout ce que tu as fait pour notre sport.

Les statistiques de Tony en équipe de France
(Sans les J.O de Rio) :

Compétition Équipe Matches Min. % Tirs % 3-pts % L-F. Rbds off. Rbds déf. Rbds Pass.déc. Int. Ctr. B.P. Points
Euro junior 2000 Équipe de France junior 8 28 45,3 % 34,8 % 85,3 % 0,2 2,6 2,8 2,5 1,8 0,0 1,3 14,4
Euro 2001 Équipe de France 6 16 46,0 % 20,0 % 66,7 % 0,7 1,2 1,9 1,9 0,7 0,1 1,8 8,7
Euro 2003 Équipe de France 6 33 41,9 % 31,3 % 68,9 % 0,3 2,5 2,8 3,2 1,7 0,5 3,3 18,0
Euro 2005 Équipe de France 7 28 34,4 % 20,8 % 57,1 % 0,6 1,7 2,3 2,9 1,0 0,0 2,6 11,9
Euro 2007 Équipe de France 9 31 46,8 % 32,7 % 77,0 % 0,4 2,9 3,3 3,6 1,0 0,0 1,4 20,1
Euro 2009 Équipe de France 8 30,9 40,9 % 28,9 % 71,9 % 0,6 3,3 3,9 4,4 1,8 0,0 2,4 17,7
Euro 2011 Équipe de France 10 35 45,6 % 33,3 % 80,9 % 0,2 3,3 3,5 4,4 1,6 0,0 2,4 22,1
JO 2012 Équipe de France 6 30 40,7 % 26,3 % 76,7 % 0,8 2,0 2,8 3,2 0,7 0,0 2,5 15,7
Euro 2013 Équipe de France 11 29,6 50,7 % 29,4 % 78,3 % 0,3 1,8 2,1 3,3 0,6 0,0 2,2 19
Euro 2015 Équipe de France 9 27,7 34,3 % 28,6 % 74,3 % 0,2 2,0 2,2 4,2 0,7 0,0 2,3 12

Rio 2016 : Une triste fin.. Mais merci !

La dernière page, celle des Jeux de Rio. Tu l’as tant souhaité. Participer à une nouvelle Olympiade, tenter d’aller chercher une médaille, tu l’as si souvent évoqué. Ce sera ton dernier round …

Battus par de solides australiens et une équipe américaine au dessus du lot malgré une belle résistance; nous parvenons à nous qualifier pour la phase éliminatoire. En quarts de finale nous jouons contre …… l’Espagne ! Quelle surprise…

Dans un match décevant aussi bien offensivement que défensivement nous prenons une déculottée, +25 à l’arrivée. La sirène retentit. C’était la dernière fois que nous te voyions avec un maillot bleu.

Quelle déception de te voir partir ainsi. J’ai mal pour toi, pour le basket français. Ta Génération méritait tellement mieux. Il faut garder les bons souvenirs, se rendre compte du chemin parcouru, du respect obtenu sur la planète basket lors de ces 15 dernières années, du potentiel de la nouvelle génération.

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La déception de Tony après la défaite face à l’Espagne (Photo : Emmanuel Dunan / AFP)

Tout ça, c’est en partie grâce à toi T.P. Ton leadership, ton exigence envers toi même, ton professionnalisme, ta disponibilité, ton humilité ont fait grandir notre sport.

Tu es et resteras une Légende du basket-ball, comme Zidane pour le football, comme ton ami Teddy Riner pour le judo. Il te reste encore tant de choses à accomplir : finir ta magnifique carrière en NBA, continuer à être présent en France avec l’ASVEL, avec tes camps d’été, avec les associations telles que Make A Wish ou le Gala Par Cœur pour aider les enfants malades et pourquoi pas devenir entraineur en NBA, avec les Spurs ou en Equipe de France.

Dans tous les cas je continuerai à te suivre.

Merci Tony, continue de nous faire rêver …

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