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Très sollicité par les médias durant le All-Star Weekend, LeBron James a le temps et la plate-forme pour balayer un grand nombre de sujets. Evidemment, il n’a pas échappé à l’ombre d’un illustre aîné.
Le All-Star Weekend se déroulant cette année à Charlotte, le spectre de Michael Jordan est encore plus difficile à éviter que d’habitude pour LeBron James. Surtout quelques semaines après une déclaration polémique dans laquelle le King s’auto-proclamait le GOAT. Lors d’une séance de questions-réponses en public, la superstar des Lakers est revenue sur le sujet :
« Il y aura toujours des comparaisons. Mon boulot, c’est d’aller sur le terrain et d’être le meilleur possible chaque soir. Je lace mes chaussures, je me frotte aux adversaires, et je veux être le meilleur chaque soir. Ensuite, il y aura toujours des comparaisons pour dire qu’untel est le meilleur, un autre non, et ci, et ça… Ce n’est pas que dans le basket, c’est dans tous les boulots. Tout le monde va toujours essayer de vous comparer à *cette* personne, mais si vous êtes confiant en vos capacités, alors vous direz toujours que vous êtes le meilleur. Je veux dire, pourquoi ne pas le faire ? »
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Grand fan de Michael Jordan, ce qu’il n’a jamais caché, le King a ensuite développé sur son admiration pour MJ, qui remonte à sa plus tendre enfance :
« Je porte le numéro 23 en l’honneur du grand Michael Jordan. Quand tu grandis, tu dois trouver une inspiration. J’en avais trois à la maison avec ma mère et mes deux oncles, puis il y avait quelques célébrités locales – certaines qui faisaient de bonnes choses, d’autres de moins bonnes. Mais je voulais trouver quelqu’un dont je pouvais tirer de l’inspiration. Et à cette période là en 91, 92, 93, 94, quand j’avais votre âge, c’était Michael Jordan. Quand j’ai commencé à jouer au basket, j’étais genre : « Wah. Je veux voler dans les airs comme lui, je veux shooter comme lui, je veux dunker sur des gens comme lui, je veux même pouvoir tirer la langue comme lui ! » J’ai toujours porté le numéro 23 au basket étant jeune, sauf une année en high school, car on avait changé de tenue et j’étais freshman, donc j’ai pris le 32. Remarquez, c’était pas mal non plus. Magic Johnson, c’est plutôt cool aussi ! »
Du respect et de l’admiration saupoudrés de compétitivité, voilà la recette de la relation entre Jordan et LeBron. Et le mieux, c’est sûrement d’apprécier tout ça sans chercher à comparer… même si ça parait utopiste.
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