NBA – « J’aurais pu marquer 140 points si les Knicks avaient joué au basket »

100 points wilt chamberlain
(DR)

Si des records sont battus chaque année en NBA, celui du plus grand nombre de points inscrits en un match de Wilt Chamberlain demeure intouchable à l’heure actuelle. Pourtant, l’ancien pivot était sûr de pouvoir faire encore bien mieux que son propre exploit.

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Le 2 mars 1962 à Hershey en Pennsylvanie, Wilt Chamberlain réalisait sans doute le plus grand exploit individuel en NBA sur un seul match. Devant près de 4.000 spectateurs, le pivot des Warriors de Philadelphie inscrivait pas moins de 100 points face aux Knicks de New York.

Une performance surréaliste qui n’a jamais été dépassée ou égalée depuis tant Wilt était dominant sur les parquets, dans une ligue mécaniquement différente (précisons-le). Si dans la NBA actuelle beaucoup d’équipes peuvent tutoyer les 130 voire 140 points à plusieurs reprises dans une saison, difficile d’imaginer qu’un joueur de notre époque soit capable de reproduire ce genre de prestation.

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Le jeu actuel s’est mué en un jeu beaucoup plus collectif qu’à l’époque, où un joueur était capable de complètement prendre en charge l’intégralité des systèmes d’une équipe. En 1962, la saison de Wilt Chamberlain était tellement incroyable que ses partenaires ne jouaient que pour lui donner la balle offensivement.

Disparu en 1999, le joueur natif de Philadelphie était revenu sur son exploit en 1987, 25 ans après cette fameuse rencontre. Pour lui, il y avait clairement moyen de faire mieux que ses 100 points ce soir-là, mais ses adversaires n’aurait pas vraiment joué fair-play pour l’empêcher de placer la barre encore plus haute.

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Je n’aurais pas pu m’en approcher sans l’aide de mes coéquipiers, parce que les Knicks ne voulaient pas que je mette 100 points. Ils étaient prêts à tout pour m’en empêcher. 100 points, c’est beaucoup, mais… J’en aurais peut-être marqué 140 s’ils avaient vraiment joué au basketball.

C’était un défi pour mes coéquipiers de m’aider. Une fois que nous avons pris les devants, les Knicks n’ont plus essayé de gagner le match et se sont concentrés sur le fait de m’arrêter. S’ils n’avaient pas essayé de m’arrêter sans se demander s’ils allaient gagner ou non, j’aurais pu marquer beaucoup plus.

Ce soir-là, les Warriors s’étaient imposés 169 à 147 dans une ambiance délirante où les gens n’attendaient plus qu’une chose : que Wilt atteigne la barre des 100 points. Pour y arriver, le pivot a dû prendre 63 tirs sur lesquels 36 ont été réussi, sans compter 28 lancers francs transformés sur 32 tentés. Et évidemment, on n’a pas retenu le nombre de rebonds sur cette performance mais il y en a quand même 25 (!).

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Sur la saison en question, Wilt avait tourné à 50.4 points et 25.4 rebonds par match. Des chiffres incroyables pour le pivot qui a réalisé au total dans sa carrière 32 matchs à 60 points minimum. Le deuxième de ce classement n’est autre que Kobe Bryant qui en possède 6 au compteur. La différence est parlante.

C’est du basket d’une autre époque certes, mais les lignes de stats sont explicites et les récompenses également, Chamberlain était le meilleur joueur de son époque. MVP en 1960 (son année rookie), 1966, 1967 et 1968, il est encore aujourd’hui le meilleur rebondeur de l’histoire avec 23.924 unités.

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Comme si 100 points n’étaient pas suffisants, Wilt Chamberlain affirmait donc pouvoir en planter quasiment 50% de plus en cette soirée de mars 1962. Ah ces Knicks, toujours au mauvais endroit au mauvais moment.

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