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Visiblement touché par les attaques de Kevin Durant la veille sur Twitter, Kendrick Perkins est revenu à la charge sur ESPN. On sent que le pivot a réfléchi pendant des heures pour trouver la bonne répartie.
Vous est-il déjà arrivé de vous embrouiller avec quelqu’un, et de penser quelques heures après à une phrase assassine qui aurait pu vous faire gagner ce clash ? C’est sans doute ce qui est arrivé à Kendrick Perkins après sa prise de bec avec Kevin Durant.
Sauf que l’ancien pivot du Thunder a la chance d’avoir une plateforme comme ESPN pour exprimer ses pensées. Vous vous doutez donc bien qu’il n’a pas hésité à revenir sur son altercation avec le double MVP des Finales sur le plateau de l’émission « The Jump ». On sent qu’il a répété devant son miroir.
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. @KendrickPerkins spitting molten-hot lava to KD, “Listen brother, before I got to OKC, ya’ll never got past the first round. That’s the reason OKC traded for me, y’all needed that enforcer inside.” pic.twitter.com/JkuwCYgj47
— Carson Cunningham (@KOCOCarson) January 10, 2020
J’étais d’accord avec le fait de poser des écrans pour que Kevin Durant ait des tirs ouverts. J’étais OK avec mon rôle. Je savais ce que j’apportais à l’équipe. Et ce n’est pas pour me flatter, mais Kevin Durant, écoute frère, avant que j’arrive à OKC, vous ne passiez même pas le premier tour…
Vous n’arriviez pas à passer Pau Gasol et Andrew Bynum ! C’est pour ça qu’OKC est venu me chercher. Parce que vous aviez besoin d’un point d’encrage à l’intérieur.
Il faut donner raison à Kendrick Perkins sur un point, le Thunder avait du mal en playoffs avant son arrivée. En 2010, la saison précédent le trade de « Perk », OKC a été sorti au 1er tour par des Lakers qui finiront champions. La saison suivante, c’est en finale de conférence que s’arrêtera le parcours du Thunder. Une vraie progression qui coïncide avec l’arrivée du pivot.
Malgré son argumentaire, il faut rappeler à Perkins que le Thunder était mené par un duo KD – Westbrook âgé de 22 ans en 2010. Et même avec Perkins dans ses rangs, pas sûr que la jeunesse d’OKC aurait résisté à un duo Kobe Bryant – Pau Gasol au sommet de son art.
