Pour sa deuxième saison avec les Lakers, LeBron James est aux anges. Entre performances individuelles réussies, succès collectif et retour au sommet du club de Los Angeles, King James se régale. Plus que jamais, il semble comblé de sa situation, et notamment par rapport au management. Une donnée, comme le passé l’a souvent prouvé en NBA, à ne surtout pas sous-estimer.
Après une première saison mitigée à Los Angeles, marquée par une absence des playoffs pour la première fois de sa carrière depuis 2004, LeBron James a mis les choses au point cette année. Pas question, aussi bien pour lui que pour tout le club, de revivre le cirque qu’était l’exercice 2018-2019. Un transfert de Anthony Davis et un LeBron débarrassé de tous pépins physiques plus tard, les Lakers sont exactement là où on les attendait, au sommet de la ligue.
En 51 matchs joués actuellement, la franchise aux 16 trophées de champions a glané 39 victoires, s’affirmant, statistiques à l’appui, comme la 4ème meilleure attaque ET défense de la ligue. Une régularité impressionnante qui leur permet, bien évidemment, de se placer en seuls leaders de la conférence Ouest.
Et le premier heureux de cette saison réussie des Lakers, c’est LBJ. Frustré et très certainement déçu du tournant que la saison dernière prenait suite à sa blessure le soir de Noël, le numéro 23 n’avait plus de temps à perdre et il abordait donc ce nouvel exercice entouré d’attentes et d’une certaine pression.
Et comme toujours, il a répondu présent. À 35 ans, depuis décembre dernier, le Chosen One envoie 25 points (49% aux tirs), 7.7 rebonds et 10.8 passes décisives (meilleur total de la ligue) en moyenne par match. Lui qui ambitionnait de lâcher du leste à AD demeure toujours le joueur le plus important de son équipe. Comme le bon vin, LeBron James semble se bonifier avec le temps.
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Tout roule donc pour les Lakers et leur leader, avec aux manettes un Rob Pelinka bien installé, un Frank Vogel qui rassure et une direction enfin au diapason. Au point que le Chosen One n’aurait jamais été à ce point satisfait du management de la franchise dans laquelle il se trouvait de toute sa carrière. C’est ce que rapportait le journaliste de Yahoo Sports Chris Haynes lors de la rencontre entre les Angelinos et les Warriors samedi dernier.
LeBron James est de plus en plus confortable à l’idée d’être un Laker, et il m’a dit que sa connexion avec le front office et les propriétaires du club était plus forte qu’à n’importe quel autre moment durant sa carrière.
Après un premier passage à Cleveland vierge de titres et marqué par un bouillonnant conflit avec Dan Gilbert sur la fin, puis un épisode qui lui a apporté satisfaction (mais pas pleine reconnaissance) à Miami, sans oublier le point culminant de sa carrière en 2016 suite à son retour dans l’Ohio, LeBron James aurait donc enfin LA situation rêvée au sein des Lakers.
Il faut dire que le mariage semblait idéal. Après plusieurs années à tenter de reconstruire vainement, les Lakers avaient pour sûr besoin d’un coup de boost. L’ailier, de son côté, voulait définitivement tourner la page Cleveland après une nouvelle défaite face aux Warriors lors des finales 2018.
Les deux clans avaient donc des objectifs fortement semblables, et comme tout ce qui se ressemble s’assemble, l’alliance faisait sens. Après une année 1 clairement ratée, l’année 2 laissait présager des jours meilleurs. C’est le cas, et LeBron est de nouveau en position de retrouver les hautes sphères d’une saison NBA, les Finales.
LeBron James approche certes de la fin de son illustre carrière, mais il n’a jamais été aussi satisfait de sa situation. Toujours aussi tranchant sur les parquets, il est très bien entouré et est en position de mettre la main sur son quatrième titre en carrière. Pas de nuage à l’horizon pour l’instant à l’approche des playoffs. Les fans des Lakers peuvent se frotter les mains.