NBA – Mike D’Antoni explique pourquoi les Rockets ont tradé Capela, et assume

célébration de robert covington
Kevork Djansezian

À la veille de la trade deadline, les Rockets avaient surpris en se séparant de Clint Capela pour récupérer Robert Covington. Un choix que Mike D’Antoni a tenté d’expliquer.

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La nouvelle avait fait les gros titres : impliqués dans un échange concernant quatre équipes et douze joueurs, les Rockets ont dit au revoir à Clint Capela il y a quelques jours. Le pivot occupait la raquette de Houston depuis son arrivée en NBA, en 2014, et semblait constituer un rouage essentiel de l’effectif texan.

Pourtant, Daryl Morey et le front office de la franchise n’ont pas hésité à l’envoyer à Atlanta. C’est Robert Convington, l’ailier de 2m01, qui a débarqué dans le Minnesota pour le remplacer numériquement. Un renfort qui ne vient donc pas pallier le départ du Suisse au poste 5, mais qui a initié un véritable changement de feuille de route côté Rockets.

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Depuis ce transfert, c’est bien le mètre 96 de P.J. Tucker qui occupe le rôle de pivot dans le cinq majeur de Mike D’Antoni, tandis que Covington alterne entre les postes 3 et 4. La dissuasion défensive et la menace sur alley-oop de Capela ont donc laissé place à une formation XXS, capable d’envoyer des banderilles de loin quelque soit le joueur.

Si ce parti-pris avait permis à Houston d’aller chercher une victoire de taille sur le parquet des Lakers il y a trois jours, les choses se compliquent quelque peu depuis deux matchs. Les coéquipiers de James Harden et Russell Westbrook se sont en effet lourdement inclinés à Phoenix, puis de manière plus spectaculaire lors de la réception du Jazz la nuit dernière.

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Difficile d’établir un jugement sur cet échange si tôt, mais force est de constater que le bilan ne suit pas depuis. D’Antoni a donc dû justifier ce mouvement auprès des journalistes, et assure qu’il se révélera bénéfique pour sa franchise sur le long terme.

On cherche juste à maximiser les performances de l’équipe. Ça n’a rien à voir avec ce que l’on peut entendre : « Ils envoient un message fort », « ils tentent un pari fou » etc. On joue simplement mieux de cette manière. Ce ne sera peut-être pas suffisant, mais on joue mieux que l’on jouait, et ça nous donne davantage de chances de gagner.

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La victoire au Staples Center pouvait appuyer cette déclaration, mais les deux matchs suivants ont montré les limites de ce small ball poussé à l’extrême. Le déficit de taille pour la prise de rebonds s’est ainsi révélé criant à Phoenix (29-51), de même la nuit dernière face au Jazz (36-48).

Une fois encore, il est trop tôt pour se prononcer quant à la réussite de ce schéma tactique au vu du peu de matchs disputés dans cette configuration. Le vrai juge de paix se trouvera certainement en playoffs, où Houston pourra être confronté à des pivots dominants tels que Nikola Jokic et Anthony Davis.

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Les shoots à mi-distance ne sont donc désormais plus les seuls ennemis publics dans le basket scientifique de Houston : adieu les pivots de grande taille. Et Mike D’Antoni assume.

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