NBA – Les Rockets font rire mais tapent les Lakers : l’ajustement parfait ?

célébration de robert covington
Kevork Djansezian

C’est une décision qui a surpris du monde. En transférant Clint Capela, les Rockets ont choisi de se passer de pivots pour la suite de leur saison et ont pleinement embrassé la stratégie du small ball. Un ajustement payant pour le moment.

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La rumeur enflait depuis quelques jours et elle a fini par arriver jusqu’à son terme : les Rockets ont transféré Clint Capela il y a deux jours pour récupérer en échange Robert Covington.

Il n’y a donc plus de pivots de métier dans l’effectif de la franchise, qui choisit de terminer la saison avec un 5 majeur 100% small ball : Russell Westbrook, James Harden, Eric Gordon, Robert Covington et PJ Tucker. Un choix moqué, très audacieux, mais qui a payé la nuit dernière face aux Lakers.

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Moqué, car c’est désormais… James Harden qui saute à l’entre-deux. Dans un cas de figure semblable à celui de la nuit dernière, où les Rockets affrontent un intérieur de grande taille, Anthony Davis, il est compliqué de récupérer la balle pour débuter la rencontre.

Du jamais vu.

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Une fois cette séquence un peu improbable passée et le match lancé, on se rend compte que la stratégie peut fonctionner. Elle a en tout fonctionné la nuit dernière, avec une victoire 121 à 111 face aux Lakers. Le nouvel arrivant, Robert Covington, s’est tout de suite démarqué par son adresse extérieure et sa capacité à tout faire sur un terrain (14 points, 8 rebonds, 4 passes décisives, 2 contres, 2 interceptions). En atteste ce contre sur JaVale McGee.

Mais aussi cette séquence défensive parfaite, durant laquelle il garde à la fois son joueur dans le périmètre et gêne AD durant son fadeaway.

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Bien sûr, il va falloir confirmer sur plusieurs matchs. Mais débuter son « ère » ultra small ball par une victoire face au meilleur intérieur de la planète, c’est forcément bon signe. S’ils manquent clairement de taille, les Rockets ont désormais l’avantage de pouvoir switcher sur absolument tout. PJ Tucker, Danuel House et surtout Robert Covington peuvent défendre du poste 1 jusqu’au poste 4. L’énorme risque de cette stratégie est évidemment l’absence d’un vrai intérieur pour défendre les pivots adverses. Mais la séquence ci-dessus montre que si tout le monde s’y met collectivement, l’absence d’un pivot n’est pas si dramatique que ça.

Offensivement, pas la peine de vous faire un dessin. Ça joue du pick-and-roll à outrance avec RussWest et James Harden, et ça bombarde derrière l’arc. Ça bombardait déjà depuis plusieurs saisons, nous direz-vous. Certes. Mais désormais, avec cet engagement total dans le small ball, attendez vous à une pluie encore plus diluvienne de tirs extérieurs. Les Rockets ont pris un risque, mais ils savent ce qu’ils font. L’avenir nous dira si le jeu en valait la chandelle.

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Les débuts du small ball des Rockets ces derniers matchs ont été une agréable surprise. Ça court, ça shoot à outrance, et ça défend plutôt bien. De bonne augure pour la suite.

Houston Rockets NBA 24/24

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