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Entre LeBron James et Frank Vogel, tout roule. Il faut dire que le respect est là, et bien là, comme le King l’a confirmé.
C’est une des clés de la saison des Lakers : LeBron James n’a aucun problème avec son coach. Parfois réputé pour être difficile à coacher, ce que Tyronn Lue ne contredira pas, le Chosen One est doux comme un agneau cet année, et ça paye.
Alors qu’il n’était le premier choix de personne, Frank Vogel a réussi un joli tour de force en s’imposant chez les Angelinos et en gérant de manière assez remarquable une saison qui les voit trôner au sommet de l’Ouest. Il faut dire qu’avoir le respect et l’appui d’un certain LeBron James, ça aide, surtout quand ce respect ne date pas d’hier.
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Interrogé à ce sujet, le King n’a eu aucun mal à s’épancher sur les qualités de Frank Vogel :
Je respectais déjà Frank d’un point de vue de la compétition, quand j’étais à Miami et que j’affrontais les Pacers. On pouvait voir comme ils étaient toujours préparés. Ils appliquaient leur plan de jeu. Ils étaient prêts pour nos matchups chaque fois que l’on jouait contre eux. Ces batailles là contre Indiana… Donc il n’y avait pas besoin de gagner un niveau de respect pour Frank Vogel, car il était là depuis le début.
Voilà qui fera plaisir au tacticien, qui, il est vrai, avait réussi à bousculer le Heat des Tres Amigos à plus d’une reprise du côté d’Indiana. Un souvenir que LeBron n’a jamais oublié, et qui contribue à la crédibilité de Vogel dans le vestiaire des Lakers.
La recette semble en tout cas fonctionner puisque les coéquipiers du King sont en première place à l’Ouest depuis de nombreuses semaines, et semblent se diriger vers la post-season avec l’avantage du terrain sur l’intégralité du tableau de leur conférence.
Le respect est une notion clé dans un vestiaire NBA. Aucun problème de ce point de vue-là entre LeBron James et Frank Vogel, deux des hommes forts des Lakers, qui en ont à revendre l’un envers l’autre.
