NBA – L’effet totalement inattendu du micro-ball des Rockets

Troll Rockets pour Kings
USA Today (DR)

Lancé à la suite de la trade deadline, le micro-ball des Rockets avait engendré de nombreux doutes et quelques moqueries. Pourtant, les résultats suivent depuis, et une statistique démontre tout particulièrement la réussite de cette stratégie.

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Déjà grands adeptes du small-ball depuis l’arrivée de Mike D’Antoni sur leur banc, les Rockets avaient surpris les observateurs en tradant leur big man, Clint Capela, lors de la dernière trade deadline. Une nouvelle d’autant plus surprenante au vu de la principale contrepartie récupérée par Houston, à savoir Robert Covington.

L’échange marquait plus que jamais la volonté de la franchise de pousser le small-ball à son paroxysme. Avec P.J. Tucker titularisé en tant que pivot, son cinq majeur a rapidement été qualifié de « micro-ball », en l’absence de joueur de plus de 2m01. Si cette stratégie inédite pouvait pousser à l’interrogation, elle a rapidement démontré son efficacité.

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La première rencontre disputée dans cette configuration, face aux Lakers, avait tous les ingrédients pour voir ces derniers s’appuyer sur leur domination dans la raquette et ressortir facilement vainqueurs du Staples Center. Elle a finalement accouché d’une victoire pour les Rockets à la surprise générale (121-111).

Depuis, James Harden et ses coéquipiers ont remporté 5 des 7 matchs qu’ils ont disputé, dont des succès prestigieux face à Boston (116-105) et au Jazz (120-110). Plus impressionnant encore, les pivots rencontrés sur la période ont éprouvé toutes les peines du monde à faire parler leur avantage de taille.

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Les pivots traditionnels ont du mal face aux Rockets de petite taille.

– DeAndre Ayton : 12 points, 6 rebonds, 2 contres
– Rudy Gobert : 12 points, 6 rebonds, 2 contres
– Cody Zeller : 3 points, 3 rebonds, 0 contre
– Enes Kanter : 0 point, 3 rebonds, 0 contre
– JaVale McGee : 4 points, 5 rebonds, 1 contre

Les Rockets ont un bilan de 10-2 en utilisant le micro-ball cette saison.

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Clé de voûte de cette tactique, P.J. Tucker semble donc pour l’heure effectuer un immense travail défensif face à des pivots pourtant bien plus grands que lui, sans oublier Robert Covington qui tourne à près de 4 contres par match récemment ! Plus généralement, la capacité des Rockets à switcher sur chaque adversaire pose bien des problèmes aux autres équipes, qui n’ont pour l’heure pas trouvé la parade.

Ce qui pouvait laisser présager d’un inconvénient pour la défense des Rockets devient au contraire un véritable avantage offensif. Comme l’évoquait récemment le propriétaire de la franchise texane, les big men adverses sont forcés à sortir défendre au périmètre, ce qui ouvre des brèches que Russell Westbrook, notamment, ne tarde pas à exploiter.

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Il est encore trop tôt pour tirer un bilan définitif du micro-ball des Rockets au vu de la difficulté relative de leur calendrier jusqu’ici. Les premiers essais ne devraient en tout cas pas pousser Mike D’Antoni à faire machine arrière.

Houston Rockets NBA 24/24 Stats, records

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