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Avant l’avènement de Stephen Curry, Monta Ellis était le visage emblématique des Warriors. Soliste merveilleux sur le terrain, l’arrière n’a pas hésité à se montrer altruiste après son trade polémique, en guidant son cadet au succès. Il s’est livré sur les mots qu’il a glissé au « Chef ».
Le lien qu’entretiennent Stephen Curry et Monta Ellis est fort. La saison passée, lors du dernier match de saison régulière de l’histoire à l’Oracle Arena, c’est avec un maillot frappé du n°8 que Baby Face, lui le double MVP, le plus grand Warrior de tous les temps, a fait son entrée. Tout un symbole.
Steph Curry pays tribute Monta Ellis prior to the last regular season game ever at Oracle Arena pic.twitter.com/4XHen2zkdP
— Logan Murdock (@loganmmurdock) April 7, 2019
Pourtant, ce lien fort aurait pu être rompu en 2011/2012, quand la direction des Warriors fait le choix de se séparer de Monta Ellis au profit du jeune Steph. À cette époque, il aurait été compréhensible que l’arrière, qui tournait à plus de 20 points et 6 passes, qui était adoré des fans, soit jaloux du « Baby-Faced Assassin ». Des bruits de couloir à l’époque le suggéraient d’ailleurs.
Mais malgré la révolte des supporters de Golden State suite à ce trade à l’époque peu compréhensible, Ellis n’a jamais eu un mot déplacé pour son jeune coéquipier. Bien au contraire. Avant de rejoindre Milwaukee, il a tenu à lui transmettre le témoin, avec des mots forts. Il s’est confié au magazine SLAM.
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« Les fans étaient fous de rage. Après l’annonce du trade, il y a eu la cérémonie du retrait de maillot de Chris Mullin, et tout le monde a sifflé les propriétaires. Et ça, je pense que ça l’a touché (Curry, ndlr), parce qu’au final, on parlait plus de moi qu’autre chose. Beaucoup de gens disaient qu’ils m’auraient choisi plutôt que Steph. Quand t’es jeune, ça te touche, et je l’ai compris.
Donc je l’ai appelé, et je lui ai dit : « Ne t’inquiète pas, tu as juste à travailler. Tu es dans dans une bonne situation, et maintenant, c’est ton équipe. Il y aura des critiques, les gens diront toujours ce qu’ils veulent. À un moment, tu retourneras la situation, et tout le monde va être avec toi. »
« Je lui ai dit de continuer à travailler dur, de simplement jouer au basket à sa façon, comme il sait le faire, et arrêter de trop réfléchir à la situation. Quand tu es joueur, des fois tu t’inquiètes trop. Et ça je l’ai compris. »
Corrélation ou non, toujours est-il que la saison suivant le départ de Monta Ellis et ses conseils, Stephen Curry est passé de 14.7 points à 22.9 points de moyenne, devenant le joueur merveilleux que l’on connait aujourd’hui…
Ce nouvel exemple montre bien que malgré la rivalité, malgré le fait que certains soient sacrifiés au profit d’autres, les joueurs NBA forment une grande et belle famille.
