NBA – La scène dingue qui a convaincu les Sonics de drafter Russell Westbrook

Russell Westbrook sous le maillot de UCLA avant sa draft NBA par les Seattle Supersonics
(crédit : SLAM / DR)

9 ans avant d’être élu MVP de la ligue, Russell Westbrook ne jouissait pas d’une grosse cote à l’aube de sa Draft. Son comportement inhabituel lui a pourtant permis d’être choisi en 4ème position par les Sonics. Explications.

Publicité

Il est toujours intéressant de se repencher sur la jeune carrière des plus grandes stars de la ligue. Car si certaines d’entre elles étaient appelées à emprunter ce rôle dès leurs années lycéennes, d’autres sont complètement passées sous les radars jusqu’à leur arrivée dans la ligue. C’était notamment le cas de Russell Westbrook.

Comme nous vous le montrions dans un article dédié aux All-Stars dont personne ne voulait en high school, le meneur a mis du temps avant de s’affirmer comme une superstar en puissance. Un comble, quand on sait qu’il apparaissait dans la 1st All-Rookie Team en 2009, et qu’il recevait 8 ans plus tard le titre de MVP après une saison en triple-double de moyenne.

Publicité

Prospect 3 étoiles dans les rankings, le Brodie a bien reçu une offre de la prestigieuse fac de UCLA. Cela ne lui a pas pour autant garanti une place dans le starting-five dès son arrivée là-bas. Sur sa première saison en NCAA, il ne dispute ainsi que 9 minutes de jeu par match en moyenne, en rotation de Darren Collison et Aaron Afflalo.

Forcément, ses moyennes de 3.4 points, 0.8 rebonds et 0.7 passes ne lui permettent pas de se présenter à la Draft avec la certitude d’être choisi. RussWest attend donc sa chance, et la saisit la saison suivante, alors qu’Afflalo vient de rejoindre la grande ligue. Titulaire à l’arrière, il affiche des stats de 12.7 points, 3.9 rebonds et 4.3 passes en 33.8 minutes.

Publicité




Vous en conviendrez, ces chiffres n’avaient encore rien d’exceptionnel, d’autant plus pour un sophomore. Néanmoins, l’impression visuelle laissée le fait apparaitre plutôt haut dans les différentes mock drafts. Grâce à son talent évident, Westbrook se place ainsi comme un lottery pick assuré, sans jamais cependant dépasser la 8ème place.

Lire aussi | Ces 3 franchises qui ont failli récupérer Russell Westbrook en 2019

Ses lacunes au tir extérieur et à la passe le relèguent par exemple derrière d’autres arrières comme Jerryd Bayless et D.J. Augustin, qui sortent d’exercices bien plus prometteurs dans leur université respective. Le 26 juin 2008, il est pourtant choisi en 4ème position de la Draft par les Sonics, un peu à la surprise générale.

Publicité

Kevin Love, son coéquipier à UCLA, était par exemple attendu à coup sûr devant lui, et terminera finalement à la 5ème place. Qu’est-ce qui a donc pu convaincre Troy Weaver, le vice-président des opérations basket à Seattle, de tenter un tel pari ? Pour The Athletic, Kevin Durant dévoile LA raison qui a motivé ce choix étonnant :

Weaver m’a raconté qu’il se rendait à un workout, et que Russel Westbrook était là deux heures à l’avance, et qu’il dormait dans sa voiture. C’est là que Weaver s’est dit : « Ok, c’est le gars qu’il nous faut. »

C’est donc son attitude de col bleu, toujours déterminé à prouver sa valeur qui a permis à Russ West d’atterrir aux Sonics, pour le passage qu’on lui connait dans la franchise.

Publicité

Le combo-guard était un pari, un projet sur le moyen terme qui poussait la plupart des spécialistes à l’exclure du Top 10 de la Draft. Cela n’a pas empêché Weaver de tomber sous son charme à cet instant précis, et de prendre en partie ce pari à l’affect. Finalement, l’exécutif n’a à aucun instant eu à regretter son choix.

On ne le dira jamais assez : l’avenir d’un jeune joueur se joue souvent à des détails, et cette anecdote au sujet de la Draft de Russell Westbrook le prouve parfaitement.

NBA 24/24 Oklahoma City Thunder Russell Westbrook

Les dernières actus