NBA – Pourquoi les Warriors sont les plus frappés par le COVID

La superstars des Golden State Warriors, Stephen Curry, dubitatif durant un match NBA face aux Brooklyn Nets
Jesse D. Garrabrant

La pandémie de Covid-19 qui dure maintenant depuis presque une année a paralysé le monde du sport, et la NBA n’a pas été épargnée par le contexte sanitaire. Même les franchises les plus stables et prospères ont vu leur portefeuille prendre un coup. C’est le cas des Warriors, organisation la plus frappée par l’épidémie.

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Depuis cet été, la NBA fait preuve d’ingéniosité et de ressources pour contourner l’obstacle posé par la pandémie mondiale. Tout d’abord avec la bulle d’Orlando qui a permis de terminer la saison régulière et de jouer les playoffs 2020 en marge de l’épidémie. Aujourd’hui, un protocole sanitaire très strict permet même de tenir la nouvelle saison.

En revanche, si les instances ont maintenu une organisation suffisamment stable pour que le jeu suive son cours, les recettes des franchises et de la ligue n’ont pas été épargnées. Les mesures de confinement et l’arrêt total de la saison dernière pendant plusieurs semaines ont fait de gros dégâts. Le co-propriétaire des Warriors, Joe Lacob, annonce même des pertes colossales via SporticoLive.

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Plus de 70% de nos revenus partent en fumée dans ce contexte ou les fans ne peuvent pas se rendre aux matchs.

Si toutes les équipes sont impactées, cette situation est d’autant plus lourde et contraignante au regard de plusieurs éléments chez les Warriors, qu’on vous détaille juste ci-dessous.



Les Warriors ont emménagé dans leur nouvelle salle à San Francisco l’année dernière, et la fermeture au public de l’impressionnant Chase Center pèse lourdement sur les finances de l’organisation. Elle doit désormais éponger un investissement de 1.6 milliard de dollars… alors que personne ne peut venir assister aux matchs et donc payer des billets, des consommations ou encore toutes les bonus apportés avec le nouveau complexe (comme l’incroyable bunker VIP en sous-sol).

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Pour le front office, la situation est d’autant plus critique que les salaires distribués aux joueurs sont parmi les plus élevés de l’histoire de la ligue – environ 175 millions de $ par an (dont 40 millions pour Steph Curry). Début janvier, la franchise a annoncé avoir dû se séparer de 10% de ses employés du service « business » de l’organisation (vente de tickets, présentation des matchs et autres secteurs liés au fonctionnement de la salle). Cela représentait 39 salariés à temps-plein.

Au-delà des Warriors, les conséquences financières de la pandémie ont jeté un voile d’incertitudes sur la NBA en général. La ligue ne sait pas encore quelles seront les conséquences sur la luxury tax et le salary cap imposés aux franchises. Difficile de se projeter donc, mais le timing de cette nouvelle salle et le contexte sanitaire ont des conséquences d’autant plus désastreuses sur la franchise de Golden State.

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Il faut espérer qu’avec le retour progressif des fans dans les salles, et la progression de la vaccination, la situation reviendra petit à petit à revenir à la normale. Les finances des Warriors en auront besoin.

Golden State Warriors NBA 24/24 Stephen Curry

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