NBA – Killian Hayes, du mieux… et les grosses carences à améliorer

Killian Hayes avec son coach aux Pistons Dwane Casey
Raj Mehta

Auteur d’une première saison tronquée par les pépins physiques, Killian Hayes peut commencer à faire un bilan global sur son année rookie. Si le Frenchie a affiché des progrès suite à son retour de blessure, il reste quelques défauts à corriger. Un célèbre média US a ainsi mis en lumière les principaux soucis du meneur tricolore.

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Il y aura eu à boire et à manger durant cette saison rookie de Killian Hayes. Sur la touche au bout de sept petits matchs suite à une vilaine blessure à la hanche, le meneur français de Detroit n’avait pas franchement convaincu avant ça. La convalescence lui a toutefois permis de bosser sur son jeu, notamment en attaque. On se rappelle par exemple de sa récente action contre Oklahoma City, qui avait fait le tour de la toile aux USA.

Certains analystes mettent également en valeur ses qualités défensives, laissant présager un bon niveau à l’avenir. Néanmoins, tout n’est pas encore rose pour le Frenchie. Dans un papier lui étant en partie consacré, The Athletic décortique son jeu depuis son retour de blessure. John Hollinger, auteur de l’article, met notamment en exergue les carences au scoring du garçon, et plus particulièrement en termes de shoot et de lancer francs :

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Depuis son retour, Hayes n’a marqué en moyenne que 7 points par match, à 45,6% au true shooting percentage, ce qui n’est pas suffisant pour justifier un ajustement des défenseurs. Le tir à 3 points est problématique, mais potentiellement réparable (9 sur 37), mais c’est à l’intérieur de la peinture que le problème est le plus grave. A savoir, peut-il provoquer des fautes ? Il ne compte que neuf tentatives de lancers francs en 16 matchs NBA.



Pas assez agressif dans la raquette, le Français doute peut-être encore un peu de son physique après une si longue absence. Il est toutefois primordial qu’il corrige le tir, car son jumpshot n’est pas non plus une garantie pour le moment. Du côté d’Hollinger, cependant, inutile de tirer des conclusions hâtives sur son niveau. Âgé de seulement 19 ans, Hayes a encore le temps de progresser :

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En tant que jeune rookie avec une longue courbe de développement, personne ne s’attendait à ce que Hayes mette le feu à la ligue. Sa récente remontée est un signe positif, mais comme pour Sekou Doumbouya, je doute que l’on puisse se faire un avis définitif sur lui avant sa troisième année. C’est d’autant plus vrai qu’une grande partie de sa saison rookie a rendue vierge à cause d’une blessure.

La patience est donc de mise pour le jeune meneur. Au sein d’un effectif assez pauvre et surtout très jeune, il a en tout cas le temps pour progresser. Son coach Dwayne Casey étant reconnu pour savoir développer les espoirs, on peut espérer une collaboration fructueuse entre les deux. Dans le cas contraire, on pourrait se retrouver avec un scénario à la Frank Ntilikina, qui n’a toujours pas trouvé sa place à New York. On souhaite au rookie de ne pas vivre ça.

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Cette première année en NBA aura en tout cas servi d’apprentissage pour Killian Hayes. Clairement pas prêt pour ses premiers pas, le Français a au moins pu gagner en maturité dans le jeu. Reste désormais à gommer les défauts, notamment en attaque.

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