NBA – « On n’a pas besoin d’arbitres, mais il faut bien que les blancs aient un travail »

Michael Jordan et Charles Barkley
Netflix (DR) / TNT (DR)

C’est un peu moins le cas aujourd’hui, mais le basket-ball a longtemps été un sport majoritairement dominé par les Afro-américains. Larry Bird l’affirmait d’ailleurs sans mal : « It’s a black man’s game ». Alors il y a quelques décennies, une superstar avait carrément déclaré que pour faire partie de la ligue, les blancs devaient devenir… arbitres. La punchline a de quoi porter au débat !

Publicité

Pas mal d’ailier-forts monstrueux sont passés après lui, tels que Tim Duncan, Dirk Nowitzki ou encore plus récemment Giannis Antetokounmpo. Mais encore à ce jour, Charles Barkley figure parmi les meilleurs postes 4 de l’histoire et ça en dit long sur le joueur qu’il était. L’homme ne se résume cependant pas qu’à son niveau de jeu, lui qui était également l’un des personnages les plus fascinants que la ligue ait connu.

Car le Chuckster, c’était aussi une capacité incroyable à débiter des punchlines, sans se préoccuper de savoir s’il allait choquer ou non. Forcément, ça en faisait une cible privilégiée pour les journalistes ! En préface de l’autobiographie Sir Charles: The Wit and Wisdom of Charles Barkley, Rick Reilly illustrait d’ailleurs parfaitement ça avec une anecdote totalement lunaire sur le franc-parler de l’intérieur.

Publicité

La punchline XXL de Charles Barkley sur les arbitres

Barkley donne aux rédacteurs sportifs plus de choses utilisables en une seule fois que Kareem Abdul-Jabbar en 22 ans. Il y a des soirs où vous êtes sûr que Barkley va vider votre stylo de son encre. (…) Vous cherchez un article sur les arbitres pour un jour férié ? « On n’a pas besoin d’arbitres, mais je suppose que les blancs ont besoin d’un travail. Tous les joueurs sont noirs de toutes façons ».



Même dans les années 80, une telle déclaration ne manquait pas de faire désordre ! D’un autre côté, Chuck n’a jamais caché son aversion pour les officiels, lui qui n’hésitait pas à aller distribuer des coups sur le terrain si on le provoquait. Une fois, il était même allé s’en prendre à un arbitre, car celui-ci lui aurait mal parlé… en 1993, il avait carrément « tué » l’un d’entre eux dans une publicité pour Nike. Difficile de faire plus explicite.

Publicité

Publicité

On l’aura bien compris, Charles Barkley n’était pas du genre à faire des arbitres ses amis. Ajoutez à ça son franc-parler légendaire, et ses sorties sur les hommes en rayés pouvaient rapidement prendre des proportions assez remarquables !

Charles Barkley Déclarations NBA 24/24

Les dernières actus