NBA – « Battre les Lakers ? Ça m’a rien fait, je m’en branle du basket »

Los Angeles Lakers (DR) / ESPN (DR)

Dans le microcosme NBA, les Lakers sont peut-être l’institution la plus mythique de tous les temps. Pour cette raison, la franchise est la plus aimée dans le monde, mais aussi la plus détestée. Et si les joueurs ne sont normalement pas indifférents face au maillot Purple and Gold, une légende des années 90′ avait une distance assez lunaire.

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S’il y a bien une franchise qui ne laisse personne indifférent en NBA, ce sont les Lakers. Parce que les Purple and Gold ont une histoire particulièrement riche, parce que la salle des trophées est pleine à craquer, parce que les légendes se sont succédées sous ce maillot iconique, personne ne peut rester de marbre face à cette institution.

Il suffit de voir le nombre de joueurs qui se pressent pour rejoindre la Californie pour comprendre que les Lakers font rêver. Ce n’est pas un hasard si LeBron James a décidé d’y passer les dernières saisons de sa carrière… Et au contraire, il suffit de voir la réaction des autres supporters quand la franchise s’écroule pour comprendre qu’elle est aussi la plus détestée au monde.

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Quand Dennis Rodman perdait son amour du basket

Puis dans tout ça, il y a Dennis Rodman, qui n’en avait visiblement rien à faire de Los Angeles et des Lakers, et même du basket dans son ensemble. Alors après les avoir éliminé en demi-finale de conférence en 1995, lorsqu’il évoluait chez les Spurs, l’intérieur a sorti cette phrase assez exceptionnelle, qui en dit long sur son approche du jeu.



Battre les Lakers ? Ça me fait rien, je m’en branle du basket maintenant. Pour moi c’est exactement la même chose que ce nouveau manège à Disney World : de la réalité virtuelle. J’en ai marre de la vie de joueur NBA. Maintenant je vais vivre ma vie comme je veux la vivre. Je ne suis plus un athlète de haut niveau, je suis un professionnel du divertissement.

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En 1995, Dennis Rodman se déclarait lassé de la vie de joueur NBA, alors forcément, il avait beaucoup du mal à ressentir le moindre plaisir sur le terrain. Si éliminer les Lakers serait un rêve pour de nombreux joueurs, pour The Worm, c’était un non-évènement. Un détachement assez surprenant pour une star de ce calibre, mais qui traduit bien son mal-être à San Antonio.

Lui, l’esprit libre, la rockstar, devait se plier au système ultra-rigide et exigeant de Gregg Popovich, tout en se soumettant à l’autorité militaire de David Robinson sur le terrain… Dans ces conditions, difficile pour Rodman de s’épanouir et de s’investir pleinement. Heureusement, Michael Jordan et Phil Jackson ont pu réveiller son amour du basket à Chicago, avec les résultats que l’on connait.

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Mis dans le moule à San Antonio, où il devait se mettre au service d’un entraineur rigoureux et d’une superstar passée par l’armée, Dennis Rodman ne ressentait plus rien sur le terrain. La preuve, une victoire en playoffs était devenue « banale ».

Déclarations Dennis Rodman Los Angeles Lakers NBA 24/24

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