Honnêtes, Bigflo et Oli cash sur le prix de leurs places : « On a augmenté pour… »

Bigflo et son frère Oli
@BigfloetOli

Alors qu’ils s’apprêtent à vivre un été agité entre les multiples concerts prévus et la sortie récente du clip de « Dernière », Bigflo et Oli sont toujours au top. Récemment, les frangins ont accordé une interview à La Dépêche, dans laquelle ils évoquent leur petit bébé, le « Rose Festival », qui se déroulera à la rentrée. Un rôle d’organisateur qu’ils abordent sans tabous.

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Le Rose Festival, voilà l’un des projets les plus chers au coeur de Bigflo et Oli. Organisée par les deux frangins les 1, 2 et 3 septembre prochains à Toulouse, cette scène a vocation à proposer une programmation variée et dynamique, autour d’artistes connus et de découvertes. Il s’agit d’un véritable exercice pour Olivio et Florian Ordonez (leurs vrais noms, ndlr), qui se glissent ainsi dans le costume de programmateur.

Bigflo et Oli abordent leur festival sans détour, et notamment le prix

Après une première année réussie, la barre est placée encore plus haute pour ce deuxième volet, qui devra répondre aux attentes. Angèle, Gazo ou encore Adriatique ont d’ores et déjà donné leur accord, ce qui constitue une bien jolie base. Car Bigflo et Oli ne sont pas dupes : ils évoluent dans un environnement hyper-concurrentiel, comme ils l’ont expliqué à La Dépêche :

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Bigflo : « On reproche souvent aux festivals de mettre les mêmes noms chaque année, mais il y a une logique puisque ce sont les noms que les gens demandent. Cest la loi de l’offre et de la demande. C’est difficile d’intéresser les gens à un artiste qu’ils ne connaissent pas, donc on peut en mettre un ou deux par soir, mais pas plus.

Et pour les artistes internationaux, comme c’est aussi une histoire d’offre et de demande il faut rajouter la demande qui est mondiale. Un artiste français sera demandé à Strasbourg ou dans une autre ville mais un artiste international est demandé à Amsterdam, à Londres, à Rome. On est en concurrence avec le monde entier donc le prix va être multiplié par dix. »



Le prix, justement, a été évoqué au cours de l’entretien, puisque les billets sont passés de 48 euros en 2022 à 52 euros pour cette édition 2023. Pas de quoi gêner les deux frères, qui ont abordé le sujet avec franchise, comme Matt Pokora l’avait fait récemment :

Bigflo : « On a augmenté pour avoir plus d’artistes et de gros noms. Plus on a d’argent, plus le budget alloué aux artistes est conséquent. Par ailleurs, tout est plus cher. J’ai demandé aux gars de la technique par exemple qui m’ont dit qu’aujourd’hui, une scène c’est 60% plus cher mais aussi le transport des poids lourds, qui a augmenté de 40% à 60% ».

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Bigflo et Oli sont artistes et, en l’occurrence, organisateurs, mais ils ne sont pour autant pas magiciens. Impossible pour eux de maintenir un prix identique à celui de l’année dernière alors que l’inflation sévit depuis de très longs mois désormais. Qu’importe, ils l’assurent : ces 4 euros supplémentaires seront très vite oubliés par les fans :

Oli : « La société nous pousse aussi dans ce sens-là malheureusement parce que tous les prestataires augmentent. Mais on essaiera toujours de rester attractifs dans le sens où les gens en auront pour leur argent. Le public va quand même voir six gros artistes ».

Bigflo : « Si on divise par le nombre d’artistes ça reste rentable. Pour un billet de 52€, tu passes une soirée de fou… »

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Bigflo et Oli ont solidement endossé leur costume d’organisateur, aucun doute là-dessus. Rendez-vous donc aux amateurs début septembre pour ce nouveau Rose Festival qui s’annonce particulièrement sympathique. Avec, on l’espère, une programmation encore plus étoffée d’ici là !

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