NBA – « À l’époque de Jordan, dès qu’on prenait ce tir en match on recevait une amende… »

La légende NBA des Chicago Bulls, Michael Jordan
NBA (DR)

Jouer dans le Chicago des années 90′ c’était avoir une chance de décrocher des titres, mais aussi l’obligation de se plier aux exigences du duo Michael Jordan / Phil Jackson. Et pour ceux qui refusaient, il fallait sortir le porte-monnaie pour payer des amendes !

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Michael Jordan, d’après les nombreux témoignages qui sortent depuis sa retraite, n’était pas forcément le coéquipier le plus facile à vivre dans un vestiaire. Alors évidemment, évoluer avec lui était l’assurance de jouer les premiers rôles dans la ligue et de remplir son armoire à trophées, mais il fallait aussi accepter quelques dérapages.

Le légendaire n°23 aimait gagner, il faisait tout pour parvenir à ses fins, quitte à bousculer ceux qui partageaient le vestiaire avec lui. Steve Kerr peut en témoigner, il a déjà du se battre à l’entrainement pour enfin s’intégrer au collectif. Mais visiblement, MJ n’était pas le seul à faire preuve d’un poigne dictatoriale à Chicago, puisque Phil Jackson aussi avait des méthodes bien strictes.

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L’amende folle de Phil Jackson contre ses tireurs !

Inventeur du génial système triangle, qui a fait ses preuves dans l’Illinois puis chez les Lakers de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant, le Zen Master refusait que l’on bouscule ses idéaux. Passé par Chicago entre 1990 et 1994, Scott Williams vient d’expliquer au micro de ClutchPoints pourquoi lui et certains coéquipiers prenaient une amende à chaque fois qu’ils tiraient contre l’avis de l’entraineur.



Je peux apprécier le talent qui anime la ligue aujourd’hui. Ils font des choses que je ne pouvais même pas tenter, je n’avais pas le droit. On ne pouvait pas poser plus de trois dribbles sur une possession. À l’époque Phil Jackson mettait même des amendes à Stacey King, Will Perdue et moi quand on prenait un 3 points en match ! Si on marquait ça allait, mais à chaque raté c’était 100€.

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La NBA des années 90′ et celle d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir, voici un bel exemple de l’évolution du jeu. De nos jours, un joueur de complément incapable de mettre un tir derrière l’arc aura du mal à se faire une place dans une rotation, du mal à décrocher des bons contrats, même s’il a d’autres qualités évidentes comme la défense. Le Français Frank Ntilikina est un bel exemple de cela.

À l’époque de Michael Jordan c’était visiblement le contraire, puisque Scott Williams et certains collègues prenaient des amendes dès qu’ils prenaient des tirs longue distance. Rassurez-vous, il avait de quoi voir venir, puisqu’il n’a tenté sa chance qu’à 17 reprises en 4 saisons passées dans l’Illinois. Si les calculs sont bons, il a du payer 1.500 dollars à Phil Jackson.

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Dans le système triangle il n’y avait pas besoin de prendre des tirs de loin, et Phil Jackson veillait à ce que tout le monde respecte cela. La preuve, il infligeait même des amendes aux joueurs qui les tentaient tout de même.

Chicago Bulls Déclarations Michael Jordan NBA 24/24

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