puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Membre de deux générations bien distinctes, Michael Jordan et Boris Diaw se sont cependant côtoyés chez les Charlotte Bobcats. Une période peu glorieuse pour les deux hommes qui a toutefois donné naissance à une anecdote géniale.
En tant que 21ème pick de la Draft 2003, il n’a dès lors jamais eu la chance d’affronter celui que beaucoup considèrent comme le GOAT. À quelques mois près, Boris Diaw aurait pourtant pu croiser sur les parquets NBA Michael Jordan, qui a néanmoins décidé de mettre un terme définitif à sa carrière à l’issue de la saison précédente. Tous deux ont quoi qu’il en soit fini par se retrouver dans la même franchise des années plus tard.
L’attitude épique de Jordan avec les Bobcats de Boris Diaw
Au sortir de sa belle aventure passée à Phoenix, Diaw a fait l’objet d’un transfert l’envoyant aux Charlotte Bobcats. Ce, juste avant que Jordan n’en devienne le propriétaire majoritaire au cours de la saison 2009-10. Alors rookie, Gerald Henderson se souvient d’ailleurs que His Airness acceptait difficilement les affreux résultats de l’équipe à l’époque. Il raconte dans les colonnes de The Athletic :
Pendant une semaine, on n’a fait que perdre. Le lendemain matin, j’arrive à l’entrainement et je vois Jordan qui s’étirait en tenue. Je lui ai dit, « Qu’est-ce que tu vas faire, mec ? » Il m’a répondu, « Je vais entrer sur le terrain et tous vous botter le c*l. » Il a parlé comme ça pendant je ne sais combien de temps dans le vestiaire.
Mieux que provoquer simplement ses joueurs, Mike a assumé ses paroles par la suite selon Henderson :
Il est arrivé et a voulu participer à nos matchs d’entrainement. Il s’est mis dans la deuxième équipe. Dans la première, il y avait Stephen Jackson, Gerald Wallace, Raymond Felton et… Qui d’autre était titulaire cette année-là ? Ah oui, Boris Diaw. Dans la deuxième équipe, il y avait Derrick Brown, D.J. Augustin, peut-être Tyrus (Thomas), moi et un autre joueur.
Sur le terrain, on aurait dit Michael Jordan prime, sans la vitesse et la détente. Mais c’était du MJ dans le texte. Et il a mal parlé tout le long.
Souhaitant donner une bonne leçon aux starters qui le décevaient, le mythique n°23 aurait tout particulièrement ridiculisé… Stephen Jackson :
À ce moment-là, Jack sortait d’une très bonne saison et je crois que les médias estimaient qu’il aurait dû être All-Star. Sur une action, il est allé jusqu’au panier, a pris un tir et les coachs ne lui ont pas donné la faute. Lui n’arrêtait pas de crier et de la réclamer. Pendant ce temps, MJ a remonté le ballon et planté le game-winner. Il a dit, « Ce c*nnard n’a jamais été All-Star et il veut des coups de sifflet de All-Star. »
Remonté face aux défaites des Bobcats qui s’enchainaient, Michael Jordan a vite troqué son costume de propriétaire pour ré-enfiler celui de joueur. Et visiblement avec brio et sauvagerie, ce que devrait être en mesure de confirmer Boris Diaw.
