25 ans après, Thierry Lhermitte balance sur le tournage du ‘Dîner de cons’ : « Il était…

Thierry Lhermitte et Jacques Villeret
France TV (DR) / WikiMedia Commons (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Parmi la litanie de films cultes dans lesquels il a tourné, Thierry Lhermitte est notamment connu pour son rôle de Pierre Brochant dans « Le dîner de cons », comédie culte sortie en 1998. Mais loin des éclats de rire causés par le long-métrage, le tournage a été particulière sinueux pour le membre des Bronzés et Jacques Villeret, alors en dépression. Explications…

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Avec 9 millions d’entrées en salle, un style percutant et des acteurs tous au sommet de leur art, « Le dîner de cons » fait partie de ces comédies incontournables qui cartonnent à chaque passage à la télévision. À la baguette ? Un certain Francis Veber, qui avait déjà fait ses armes dans de nombreux films basés sur un duo comique, notamment avec Pierre Richard et Gérard Depardieu.

Et si les deux hommes, réputés insaisissables, se permettaient des largesses avec Veber dans les années 1980, la donne avait visiblement changé en 1998 pour le tournage du « Dîner ». En effet, Thierry Lhermitte et Jacques Villeret, les deux acteurs principaux, ont tous deux fait savoir qu’ils avaient souffert lors de l’élaboration du film.

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Thierry Lhermitte raconte sa souffrance lors du tournage du ‘Dîner de cons’

Invité de « C A Vous » ce mardi, Thierry Lhermitte n’a pas fait dans la langue de bois au moment d’évoquer le tournage sous les ordres de Veber :

C’était un tournage difficile, parce que Francis Veber est très exigeant. Il veut entendre ce qu’il avait dans la tête quand il écrivait, et pas autre chose. Bon, c’est comme un auteur qui veut entendre sa composition, sa partition, comme il l’a écrite, pas autrement, pas interprétée autrement… Il avait raison, presque tout le temps.



Des propos qui font écho à ceux déjà tenus par le même Lhermitte en 2021. Déjà présent dans une autre émission de « C A Vous », il était même allé jusqu’à évoquer sa souffrance durant ses semaines de tournage :

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Je n’étais pas habitué à ça. Honnêtement, j’ai beaucoup appris, mais j’ai beaucoup souffert de ça. C’est le sens. Il veut le sens qu’il a écrit. Il veut entendre ça, et non pas une chose qui nous arrange, que l’on ferait parce qu’on sait bien le faire.

De son côté, Jacques Villeret avait été beaucoup plus succinct dans les colonnes du « Point », mais son propos résumait finalement tout. Le regretté acteur, qui était alors en pleine dépression, avait indiqué :

Ce fut 98% de boulot, et 2% de rigolade.

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Pour Thierry Lhermitte comme pour Jacques Villeret, et probablement pour les autres comédiens, le tournage du « Dîner de cons » n’a pas été une partie de plaisir. En revanche, la postérité de ce vaudeville et les 9 millions d’entrée au cinéma valaient sûrement largement cette souffrance, qui a fait rire tout un pays et qui continue de faire rire les générations suivantes !

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