puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Après avoir longtemps été la coqueluche d’une certaine intelligentsia parisienne, Gérard Miller est tombé de haut ces dernières semaines. Accusé d’agressions sexuelles par plusieurs dizaines de femmes, le « psy du PAF » nage en eaux troubles. Et alors que l’affaire faisait moins de bruit, c’est l’ex-chroniqueuse à ses côtés Isabelle Mergault qui a choisi de prendre la parole.
On appelle ça tomber de haut. Alors qu’il s’était érigé en donneur de leçons sur de nombreux plateaux télé, y compris vis-à-vis des femmes, Gérard Miller se retrouve accusé d’agressions sexuelles et de comportement inappropriés envers la gent féminine par plus de 40 personnes. Lui plaide le consentement et l’acharnement médiatique, mais son image est évidemment très entachée.
Si aucune des affaires n’a encore été traduite en justice (le célèbre psychanalyste reste donc présumé innocent, ndlr), nombreux sont ceux qui souhaitent en savoir davantage sur le passé de Miller, et sur d’éventuels signes avant-coureurs. Et en la matière, c’est forcément la fameuse « Bande à Ruquier », dont il faisait partie au début des années 2000, qui est dans le collimateur.
Isabelle Mergault donne sa version sur l’affaire Gérard Miller
Après la prise de parole bien timide d’Isabelle Alonso, pourtant féministe assumée, c’est Isabelle Mergault qui a profité d’un passage sur le plateau de « C A Vous » pour s’ouvrir sur le sujet :
Je lis, comme vous, sur les réseaux sociaux, que la ‘Bande à Ruquier’ ne pouvait pas l’ignorer, mais si. Moi je ne sais pas, l’affaire n’est pas jugée, il y a la présomption d’innocence.
À l’entendre, Mergault n’a vu de ses propres yeux aucun comportement répréhensible de la part de Miller, même si elle reconnaît son côté séducteur. Mais aucun signal d’alarme selon elle :
Miller, j’ai passé mes vacances avec lui, j’ai fait des émissions avec lui… Il fascinait par son intelligence, par son analyse. Il fascine.
Mais même moi je l’ai fait avec des mecs qui n’étaient pas trop vilains, je déconnais. Et puis même avec des nanas, on est là, on sort, tout le monde veut vous parler. Je n’ai rien à dire sur Gérard, de ce que j’ai pu voir.
De son côté, le principal intéressé maintient envers et contre tout qu’il n’a « jamais contraint personne ». Dans un communiqué, il expliquait ainsi :
Je peux affirmer sans hésitation avoir obtenu le consentement des femmes avec lesquelles j’ai été impliqué dans le processus de séduction… C’est ce qu’on appelait à l’époque agir entre adultes consentants.
Comme Isabelle Alonso et Christine Bravo avant elle, Isabelle Mergault assure ne jamais avoir vu de signaux laissant penser que Gérard Miller était un prédateur sexuel. Des prises de parole en forme de soutien, qui feront plaisir au principal intéressé… mais pas aux nombreuses plaignantes.
