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Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
En arrachant un Game 7 ce jeudi devant leurs supporters, les Pacers se sont offerts le droit de rêver. Leur saison, qui était pourtant mal embarquée, va désormais se jouer sur une seule rencontre. Visiblement, le passage à Paris en janvier a fait le plus grand bien.
Les Pacers ne sont plus qu’à un match de devenir champions NBA, et c’est une position sur laquelle personne n’aurait misé au 1er janvier dernier. À ce moment de la saison, alors que son bilan était de 16 victoires pour 18 défaites, tout le monde pensait que la franchise avait du mal à digérer son épopée jusqu’en finale de conférence, que c’était un exploit conditionné par les blessures de leurs adversaires.
Et puis, d’un coup, d’un seul, Tyrese Haliburton, Pascal Siakam et leurs coéquipiers ont retrouvé le niveau qui était le leur au printemps 2024. Ils sont remontés au classement doucement mais sûrement, ont pris confiance, et se sont frayé un chemin jusqu’à cette série pour le titre grâce à une mentalité exemplaire. Dans l’Indiana, on n’abandonne jamais, même lorsque la situation semble désespérée.
Comment Paris a changé la saison des Pacers
Avec du recul, peut-être que le déplacement à Paris a permis à ce groupe de se souder, de se dire les choses et de prendre conscience qu’il fallait changer pour retrouver les sommets de la conférence Est. C’est en tout cas le sens des propos recueillis par nos confrères de L’Equipe auprès des Pacers. Les Spurs seraient indirectement responsables d’un sacre.
Rick Carlisle : On a commencé à se redresser au mois de janvier, et le voyage à Paris a certainement joué un rôle. D’un point de vue sportif, nous affrontions Victor Wembanyama et les Spurs, avec tous les supporters parisiens dans la salle. Il y avait beaucoup d’adversité, c’était un peu nous face au reste du monde. J’ai eu de longues conversations avec mes joueurs après la défaite. Ce moment a été déterminant dans notre saison parce qu’on a su réagir ensuite, dans un climat hostile.
Humiliés par Victor Wembanyama lors du premier des deux matchs parisiens, les Pacers ont dû se dire les choses et changer leur mentalité face à ce climat hostile. Ils ont su passer outre le bruit du public, outre le manque de soutien, pour arracher une large victoire qui aura finalement eu bien plus d’importance qu’on aurait pu le penser. Ils reviennent de loin.
The Pacers just made the NBA Finals.
— WembyMuse (@Wemby_Muse) June 1, 2025
Yet for these two minutes in Paris, Wemby made them look like a JV high school team.pic.twitter.com/fj896qDNSg
