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Tout comme celle des Lakers, la saison de Rajon Rondo ne s’est pas passée comme prévu. Souvent blessé, le meneur n’a pas eu l’impact ni le leadership espérés au sein de l’équipe. Il est revenu sur cette situation.
Cette saison, les Lakers nourrissaient de grandes ambitions avec l’arrivée en grandes pompes de LeBron James. Des joueurs de métier comme Lance Stephenson et Rajon Rondo sont également venus épauler le King pour encadrer les jeunes pousses Lonzo Ball, Brandon Ingram et Kyle Kuzma entres autres, mais tout a très vite déraillé.
La blessure de LeBron à Noël a fait du mal à l’équipe sur le plan sportif, et tout le blabla autour d’Anthony Davis n’a rien fait pour arranger les choses.
Au final, les violet et or ont terminé avec un bilan de 37-45 bon pour une 10ème place à L’Ouest, largement insuffisant pour accrocher les playoffs dans une conférence plus blindée que jamais. Auteur d’une saison honnête à 9.2 points, 5.3 rebonds et 8.0 passes, Rondo a lui aussi été coupé dans son élan par une blessure à la main.
Il a manqué plus de deux mois de compétition entre mi-novembre et fin janvier, ne jouant que 46 matchs. Il est revenu pour Ric Bucher de Bleacher Report sur ces blessures, qui ont empêché les vétérans d’utiliser leur leadership selon lui.
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Il y a une différence entre être un joueur et être un joueur blessé. Vous ne jouez pas donc si vous jugez quelqu’un d’autre, les gens peuvent ne pas être aussi réceptifs. Ils vous répondront : « Oh, tu parles comme un coach, tu ne comprends pas. » LeBron a raté des matchs et n’a pas voyagé avec l’équipe, idem pour moi… Avec tout ce temps en dehors de l’équipe, vous ne pouvez pas vous unir aussi rapidement que vous le voulez. Nous n’avons pas pu créer une bonne entente au sein du groupe.
Les blessures ont été un problème toute la saison, car seuls deux joueurs ont manqué moins de 10 matchs, JaVale McGee (75) et Kentavious Caldwell-Pope (82). Malgré les absences, Rondo a tout de même réalisé de bonnes performances, réalisant notamment un triple-double contre les Clippers le 4 mars, avec 24 points, 10 rebonds et 12 passes. Mais l’entente dans l’équipe n’a jamais pu progresser comme les Lakers le souhaitaient, la faute aux circonstances malheureuses et à un manque de leadership des cadres, qui ont eu du mal à se faire entendre.
Que ce soit sur le terrain ou en dehors, la saison des Lakers a été pourrie jusqu’au bout. Mais avec le 4ème choix de draft et un LeBron James remonté comme un coucou, la saison prochaine pourrait enfin être la bonne pour retrouver les playoffs pour la première fois depuis 2013.
