NBA – Les derniers jours fous de Robert Covington, du trade jusqu’au clutch contre les Lakers !

Anthony Davis et Robert Covington à la lutte
(crédit : Andrew D. Bernstein)

Le quotidien d’un joueur NBA est déjà mouvementé en temps normal, mais quand un trade s’en mêle et que les circonstances se juxtaposent, ça peut devenir très folklorique. Demandez plutôt à Robert Covington, envoyé à Houston il y a deux jours.

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« C’était rapide pour moi. J’ai littéralement eu 4 heures pour faire mes bagages ».

Dans un très bon papier pour The Athletic, Robert Covington ne s’en cache pas : être joueur NBA et être tradé en pleine saison, c’est tendu. En une soirée à peine, RoCo a du faire ses bagages à Minneapolis et prendre la direction de l’aéroport, où un vol pour Houston l’attendait à… 6 heures du matin.

Une fois dans le Texas, l’ancien des Sixers a passé les tests physiques, et a profité de sa présence pour défaire quelques bagages. Quelques bagages seulement, puisqu’il n’a pas eu le loisir de s’éterniser.

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Covington a en effet vite grimpé dans un autre avion, direction Los Angeles cette fois, où il est arrivé sur les coups de minuit. Lessivé, le bonhomme a pu se reposer un peu, et grand bien lui en a pris au vu de la journée qui l’attendait par la suite.

Le matin venu, l’heure était à la rencontre avec le coaching staff des Rockets, et une « film session » informelle pour lui faire emmagasiner un maximum de connaissances sur les schémas offensifs et défensifs de l’équipe. L’assistant-coach Turner explique :

Il a dû apprendre beaucoup de choses des deux côtés du terrain en quelques heures. On lui a parlé de nos principes. Avec Minnesota, il nous a joué 3 fois cette saison, donc il est familier avec notre style. Par contre on lui a parlé de ce qu’on veut faire au poste, sur les pick and rolls… Il a plutôt très vite compris.

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Que RoCo se rassure, ça s’est vu ! Pour sa première sortie en rouge, il a rendu une feuille de stats très propre de 14 points, 8 rebonds, 4 passes et 2 interceptions en 30 minutes, se permettant même d’être clutch des deux côtés du terrain.

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Un crash test aux allures de suicide sur le papier (incorporer la nouvelle line-up small ball des Rockets sans expérience préalable face au leader de la conférence), mais brillamment réussi par Covington. Difficile de faire mieux comme intégration, et ça n’a pas échappé à son coach :

C’est un joueur big-time. C’est une très bonne chose.

Malgré la fatigue, l’ascenseur émotionnel et énormément de nouveautés à gérer, RoCo a tenu la dragée haute à la meilleure équipe de l’Ouest, tout en contribuant à la victoire des siens. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, après un tir de loin clutch du nouveau venu, James Harden a été le premier à venir chaleureusement le féliciter.

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Entre folie, stress et adrénaline, Robert Covington a parfaitement géré ces jours improbables. Le quotidien d’un joueur NBA, c’est aussi ça…

Houston Rockets Los Angeles Lakers NBA 24/24

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