NBA – Comment LeBron James a complètement changé

Lebron James historique face au Thunder
Silver Screen and Roll (DR)

Durant le cours d’une carrière, un joueur évolue. Physiquement, bien sûr, mais aussi humainement. Depuis son arrivée à Los Angeles il y a un an et demi, LeBron James est particulièrement concerné par ce deuxième point. Focus sur la métamorphose du Laker, mise en exergue par Brian Windhorst d’ESPN.

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Comme n’importe quel être humain qui traverse les années, LeBron James a évolué au fil de sa carrière. Il a mûri. Ses titres remportés, comme ceux perdus, furent des expériences enrichissantes sous bien des aspects, aussi bien sportivement que sur le plan de l’humain.

Aujourd’hui, à 35 ans et dans sa 17ème saison, King James est en paix avec lui-même, loin du personnage controversé qu’il a pu être durant ses années Heat, quand l’opinion publique lui était majoritairement défavorable. Il est aux yeux de beaucoup le plus grand basketteur de sa génération, le meilleur basketteur du 21ème siècle, et peu de gens viennent le contester.

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Cette énorme pression étant désormais ôtée de ses épaules, LeBron a adapté son approche depuis son arrivée aux Lakers, devenant bien plus malléable. Il a ainsi accepté un poste de meneur, auquel il était réticent auparavant. Il a mis au placard son habitude de « balancer » le début de saison régulière en vue d’une montée en puissance à partir du printemps, se mettant à une intensité optimale des deux côtés du terrain d’entrée d’exercice. Et il endosse plus que jamais son costume « more than an athlete », leader au-delà du seul terrain.

Un exemple ? La polémique en Chine, quand c’est lui qui avait pris la parole dans le vestiaire en plein chaos. Puis, quand Adam Silver arrivait sur le sol chinois pour faire le point avec les joueurs sur place, James prenait une nouvelle fois une posture de leader : il se muait en porte-parole, priant Silver de faire en sorte que les joueurs, qui n’avaient rien demandé à personne dans cette affaire, n’aient pas à s’exprimer au nom de la ligue. Bref, LeBron pense maintenant bien plus aux autres qu’à lui, et c’est un basculement majeur.

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Un autre point, plus général, concerne l’attitude du King depuis la fin de la saison dernière, qui avait pris un chemin assez vilain. Consécutivement : Luke Walton était viré, les jeunes, qui se doutaient qu’ils allaient prendre la direction de la Nouvelle-Orléans en échange de Anthony Davis, s’aliénaient de lui, puis Frank Vogel était engagé, alors que le Chosen One voulait Tyronn Lue.

Pourtant, durant toutes ces semaines, LBJ est resté silencieux. Muet en public, et encore mieux : à fond derrière ses dirigeants en coulisses. Même pas un petit message indirect sur les réseaux sociaux, pas de fuites de mécontentement comme quand Kyrie Irving a quitté les Cavs à l’été 2017. Rien. Du soutien à ses dirigeants, et rien d’autre. Presque méconnaissable.

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Plus de 6 mois plus tard, LeBron est un candidat au trophée de MVP, ses Lakers sont leaders de la conférence Ouest et en très bonne position pour atteindre les finales, avec un groupe qui s’épanouit et qui carbure à plein régime.

Une juste récompense pour ce nouveau James, plus humain, plus soudé avec ses dirigeants et ses coéquipiers, moins individualiste. Le LeBron dans sa forme finale, en quelque sorte, patron sur et en dehors des terrains, plus mûr que jamais.

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Il aura fallu 17 saisons et une arrivée à Los Angeles, mais LeBron a enfin atteint ce qui ressemble fort au stade final de son évolution. Pour autant, si cette transformation doit être saluée, le show n’est pas terminé, loin de là : le King a faim d’accrocher une nouvelle bague à son doigt.

LeBron James Los Angeles Lakers NBA 24/24

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