NBA – 10 stars qui ont joué aux Lakers… après leur prime (partie 2)

Robert Gauthier

Aucune autre franchise n’a eu autant de stars dans son histoire que les Lakers. En effet, entre succès sportif et mode de vie Hollywoodien, LA a toujours attiré les superstars, même si certaines ont attendu le crépuscule de leur carrière pour rejoindre cette franchise légendaire. Retour sur les joueurs mythiques qui ont signé aux Lakers après leur prime. Les 5 noms de cette seconde partie sont tout aussi ronflants.

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Si vous avez manqué la première partie, vous pouvez découvrir 5 stars supplémentaires qui ont joué aux Lakers après leur prime dans cet article.

Gary Payton (2003-04)

Gary Payton lors de son année rookie avec les Seattle Supersonics
(crédit : SLAM Online/DR)

Quand la chasse au titre NBA tourne mal… Pour remédier à son manque de bague, notamment à cause de Michael Jordan, le « Glove » décide de rejoindre les Lakers à l’été 2003, après une courte pige à Milwaukee. Le but est simple : atteindre le graal aux côtés de Shaquille O’Neal, Kobe Bryant, et d’un joueur que nous retrouverons plus tard dans cette liste. Malgré ses 14.6 points, 4.2 rebonds, 5.5 passes par match, Payton et les Lakers s’inclineront en Finales face à d’inattendus Pistons. Le Glove devra attendre 2006 pour enfin remporter un titre, avec le Heat de Dwyane Wade et Shaq.

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Karl Malone (2003-04)

(crédit : DR)

Voilà la 4ème roue du carrosse Lakers 2003-2004 : Karl Malone. Après une longue carrière à Utah, marquée par 2 défaites face à Michael Jordan en Finales, le Mailman sent son heure approchée, et décide de rejoindre le « Fab Four », pour prendre sa retraite en tant que champion NBA. Le seul problème, c’est qu’une blessure au genou l’éloignera des parquets pendant la moitié de la saison, et que son manque de rythme sera visible en playoffs. Malheureusement pour lui, les Lakers ne lui passeront pas la bague au doigt.

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Antawn Jamison (2012-13)

Antawn Jamison Wizards
(crédit : DR)

Antawn Jamison est l’exemple typique de l’excellent joueur dans de mauvaises équipes. Que ce soit à Golden State pour démarrer sa carrière, dans ce qui reste l’un des pires effectifs de l’histoire, ou à Washington par la suite, où le succès n’aura duré qu’un temps avec Gilbert Arenas, l’ailier fort a toujours su tirer son épingle du jeu. Alors comme de nombreux vétérans, il a fait le choix d’une pré-retraite au soleil en rejoignant les Lakers en 2012. En sortie de banc, il tournait à 9.4 points par match, et il n’a finalement laissé qu’une trace presque invisible dans l’esprit des fans Angelinos.

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Steve Nash (2012-15)

Steve Nash et Dwight Howard sous le maillot des Lakers de Los Angeles
(crédit : DR)

Quelques temps après l’échec du trade pour Chris Paul, les Lakers ont redonné de l’espoir à leurs supporters en assurant la venue du vétéran et double MVP Steve Nash. Le problème, c’est que sa santé ne lui a jamais permis de répondre aux attentes placées en lui. En 2 saisons avec les Lakers, Nash n’a finalement joué que 65 matchs, dont 15 la seconde année ! Son corps ne suivant plus, il a d’ailleurs été contraint de prendre sa retraite.

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Dwight Howard (2012-13), (2019-)

Une place de plus dans l'histoire pour Dwight Howard
(crédit : CBS Sports)

On a tendance à l’oublier à cause de ces dernières saisons mouvementées, mais Dwight Howard au moment de rejoindre les Lakers en 2012, c’est encore 20.6 points, 14.5 rebonds, et 2.1 contres de moyenne. Mais après l’échec cuisant de cette première expérience, il décide de rejoindre Houston, avant de rebondir d’équipe en équipe, jusqu’à ce retour à Los Angeles, bien encouragé par Kobe Bryant. Paradoxalement, Superman n’aura jamais autant apporté à cette franchise qu’après son prime… Plus la superstar qu’il était, le pivot joue aujourd’hui un rôle plus sobre, mais ô combien efficace dans la rotation Californienne.

Voir la première partie (5 stars supplémentaires)

Signer aux Lakers après son prime ne signifie pas jouer un rôle insignifiant dans une bonne équipe. La preuve, plusieurs anciennes gloires ont été des vétérans exemplaires dans la quête du titre. Quand on allie mentalité et expérience, on peut s’imposer, même au crépuscule de sa carrière.

Los Angeles Lakers NBA 24/24

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