NBA – « C’était un peu étrange » : un ex-coéquipier se moque d’une lubie de LeBron

LeBron James était déjà un exceptionnel leader à l'âge de 21 ans
Sports Illustrated Vault (DR)

Ultra-apprécié par l’immense majorité des partenaires qu’il a côtoyés durant sa carrière, LeBron James a cependant surpris l’un d’entre eux lors de leur première discussion… par un certain manque d’humilité.

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Arrivé dans la ligue à seulement 18 ans, LeBron James a immédiatement su s’imposer comme une figure forte du vestiaire des Cavaliers. Seule véritable star de la franchise malgré son statut de rookie, il a également su rapidement se mettre dans la poche ses nouveaux coéquipiers, même les plus âgés.

Grâce à ses grandes ambitions, sa facilité de contact et son attitude fédératrice innée, le Chosen One a poursuivi sa route en conservant cette image de leader modèle au fil des ans. Que ce soit à Cleveland, à Miami, ou actuellement à Los Angeles, sa réputation d’équipier n’a quasiment souffert d’aucune tâche.

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Un constat qui s’applique auprès de Brendan Haywood, qui a fait équipe avec lui aux Cavs en 2014-15. Le pivot passé par les Wizards et les Mavericks garde ainsi une bonne image de LBJ, qu’il fait figurer parmi « les meilleurs coéquipiers all-time » dans les colonnes de Hoopshype. Leur premier échange ne lui avait néanmoins pas laissé la même impression.

Quand j’étais à Dallas, LeBron envisageait déjà de partir à Miami. Avant qu’il n’aille au Heat, il a essayé de recruter des joueurs à Cleveland. J’ai reçu un message de la part d’un numéro que je ne connaissais pas. C’était LeBron. Il disait : « Quoi de neuf, c’est King James. » C’était un peu bizarre qu’il s’auto-nomme « King James », mais je suis passé au-dessus.

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À l’époque double-MVP en titre, LeBron ne cherchait visiblement pas à la jouer modeste, et se présentait tout simplement comme « King James » auprès des joueurs à qui il n’avait jamais véritablement parlé. Un premier contact osé, qui a logiquement étonné Haywood. D’ailleurs, la suite de leur conversation ne s’est pas révélée plus flatteuse pour James.



Il m’a dit qu’il essayait de convaincre des gars de rejoindre les Cavs. Il savait que ses dirigeants ne pourraient pas me donner ce que j’allais recevoir à Dallas, mais il voulait savoir si j’étais prêt à accepter une baisse de salaire pour faire partie de quelque chose de spécial. Mais je n’aurais même pas accepté une telle offre pour jouer aux Bulls de ’92.

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Backup intérieur de choix à l’époque, « Baby Huey » n’a donc pas tardé à faire comprendre à son interlocuteur qu’il ne cèderait pas à ses avances, quel que soit son statut. Il faut dire qu’après 9 saisons dans la ligue, il n’avait reçu « que » 30 millions de dollars de la part de ses franchises. Malgré un palmarès vierge, l’offre de LeBron n’avait donc pas de quoi le satisfaire.

Gros, toi tu touches 100 millions de dollars rien qu’avec tes contrats hors NBA ! Moi, c’est mon baroud d’honneur ! Je n’avais pas touché assez d’argent pendant ma carrière pour accepter une baisse de salaire uniquement pour chasser une bague de champion.

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Bien lui en a pris, puisque la saison suivante, il remportait son premier et unique titre avec les Mavs, en prenant le dessus sur… le Heat de James. Tout ce passif des plus étonnants n’a finalement pas empêché les deux hommes de se retrouver 4 ans plus tard dans l’Ohio, et d’y disputer des Finales.

LeBron ? Non, au sortir de la saison 2010, LBJ s’auto-proclamait « King » auprès de joueurs avec qui il n’avait jamais discuté. Le drôle de stratagème n’avait pas eu l’effet escompté sur Brendan Haywood.  

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