NBA – L’homme qui a gagné 4 titres sur 3 décennies et 2 millénaires différents

Il est le titulaire d’un accomplissement unique dans l’histoire : au moment de sa retraite en 2000, John Salley avait gagné 4 titres dans 3 équipes différentes, répartis sur 3 décennies et 2 millénaires. Rien que ça.

John Salley. A part aux fans hardcore des Pistons, ce nom ne vous dit probablement pas grand chose. Pourtant, l’homme détient un record qui ne semble pas prêt de tomber.

Débarqué dans la ligue en 1986 du côté de Détroit, chez les fameux Bad Boys, Salley a rapidement connu le succès dans la ligue, glanant deux bagues dans le sillage d’Isiah Thomas, Joe Dumars et consorts en 1989 et 1990.

Gros protecteur de cercle et intéressant en attaque par sa taille, le pivot a connu son heure de gloire dans le Michigan lors des playoffs 1989, crucifiant les Bulls de Michael Jordan dans le match 5 des finales de conférence :

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La suite fut un peu plus compliquée pour Salley, avec des passages sans relief à Miami et Détroit. Devenu vétéran, il rejoint Chicago en cours de saison 1996 sur un two-way contract. Il convainc les Bulls, gagne une (petite) place dans la rotation, et un titre avec les taureaux.

A l’issue de ce troisième titre, il annonce sa retraite de la NBA. On croit Salley définitivement hors du circuit, mais Phil Jackson vient à nouveau le chercher, cette fois-ci à Los Angeles, en 2000. Malgré une production et une présence sur les parquets très limitées, devinez quoi ? Le pivot gagne un 4ème sacre.

Salley se retire alors en proclamant fièrement qu’il est le seul joueur de l’histoire à avoir gagné 4 titres avec 3 équipes différentes, sur 3 décennies et 2 millénaires.

S’en suit une reconversion réussie, entre apparitions médiatiques, philanthropie et investissements bien sentis. Salley est notamment dans le business de la weed, qu’il a commencé à fumer en 2000, lors de sa dernière saison. Pour lui, le joueur ayant la meilleure marijuana de l’histoire ne fait d’ailleurs aucun doute.

John Salley a donc une place unique dans l’histoire, et il en est fier. Pas si mal pour un joueur qui tourne à 7 points et 4.5 rebonds en carrière.