Du début à la fin, la saison des Celtics n’aura pas été à la hauteur des espérances. Brad Stevens, l’entraîneur de Boston, a assumé ses responsabilités après l’élimination de son équipe.
La saison 2017-2018 était pleine d’espoirs pour les Celtics. Une équipe pourtant orpheline de ses deux leaders Kyrie Irving et Gordon Hayward qui se rend jusqu’en finale de conférence, le tout portée par des jeunes pousses talentueuses comme Jaylen Brown ou la révélation Jayson Tatum. Voilà qui avait de la gueule.
Avec le retour des stars et l’éclosion des jeunes joueurs, beaucoup voyaient Boston retrouver les sommets de la ligue. Il n’en fut rien cette saison.
Les Celtics n’ont même pas réussi à dominer la Conférence Est en terminant la saison à une passable quatrième place. Après le sweep contre des Pacers au bout du rouleau au premier tour, le réveil des C’s semblait acté et l’équipe paraissait avoir enfin trouvé la bonne formule pour dominer son sujet.
Le rêve fut de courte durée et les Bucks ont stoppé l’hégémonie celte sans trembler. Si les joueurs des Celtics, surtout Kyrie Irving, sont les premiers visés par les critiques, leur entraîneur Brad Stevens n’est pas épargné et a réagi à la déroute. Des propos rapportés par A. Sherrod Blakely de NBC Boston :
À lire également : Le CM des Bucks trolle les Celtics après la victoire
Je serai le premier à le dire, par rapport aux autres années… J’ai fait un mauvais travail. Quand l’équipe ne trouve pas la meilleure alchimie, c’est de ta faute (celle de l’entraîneur).
Brad Stevens n’hésite donc pas à prendre la faute sur lui. L’entraîneur des Celtics, tacticien reconnu par ses pairs et par le monde du basket, a été dominé par son homologue des Bucks, Mike Budenholzer. S’il semblait avoir trouvé un plan pour contrer Giannis et l’attaque des Bucks au premier match, les Celtics n’ont pas tenu la cadence face à une équipe de Milwaukee dans la continuité de son excellente saison régulière.
Le management des Celtics va devoir se remettre rapidement de cette désillusion pour se concentrer sur les importantes échéances à venir : la draft et la période des agents libres. Deux périodes charnières qui auront une influence certaine sur le visage de la franchise pour la saison prochaine.
Pas de miracle pour Boston. Les Celtics n’ont pas renversé la tendance dans ce Game 5. Des choix vont devoir être fait pour relancer la machine verte. Kyrie Irving semble sur la sellette, Anthony Davis dans le viseur. Gordon Hayward lui, retrouvera-t-il son niveau d’antan ? Les jeunes vont-ils confirmer leur potentiel ? Pléthore de questions auxquelles va être confrontée la direction de Boston.
Mais aussi : Record de médiocrité à Boston depuis 1966 pour Kyrie Irving !