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Les pronostics vont bon train en ce début de saison quant à l’identité du futur champion NBA. Pour Magic Johnson, aucun doute, l’un des cadors de la ligue n’ira pas jusqu’au bout.
Les derniers instants de Magic Johnson aux Lakers n’étaient pas glorieux. Une incapacité à réussir le trade pour Anthony Davis, une amende de 50.000$ pour « tampering », et une démission le 9 avril dernier à la surprise générale.
Malgré cette mauvaise expérience dans la franchise de son cœur, Magic ne s’est pas éloigné du monde du basket pour autant. En observateur avisé, il donne régulièrement son avis sur son compte Twitter sur toutes les grosses performances ou les grosses affiches.
En ce début de saison, celui que beaucoup regardent comme étant le meilleur meneur de l’histoire a déjà eu le temps de faire une petite revue d’effectif des favoris. Malheureusement pour une de ces équipes, le verdict est sans appel.
.@MagicJohnson: The Houston Rockets are not a Championship team pic.twitter.com/vgxnBvPm4O
— UNDISPUTED (@undisputed) October 25, 2019
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Russell Westbrook seul est un joueur incroyable. James Harden seul est un joueur incroyable. Ils essayent de s’adapter l’un à l’autre. Ils avaient l’habitude d’avoir tout le temps le ballon dans les mains. […] L’adaptation va être plus difficile pour Westbrook.
Mais mon problème n’est pas avec Harden ou Westbrook. Mon problème est avec l’équipe. Est-ce qu’ils ont le calibre d’un champion ? Pour moi la réponse est non. On l’a vu contre Milwaukee. Ils ne sont pas une bonne équipe sur le plan défensif.
La première confrontation entre les Rockets et les Bucks a donné une bonne indication du niveau de Houston face à une des grosses écuries de la ligue. Mais les condamner d’entrée est peut-être un peu fort de café.
Une chose est sûre, les Rockets eux-mêmes ne sont pas satisfait de leur début de saison, et Mike d’Antoni cherche déjà des solutions à ses problèmes, quitte à repousser les limites en attaque.
La saison est encore longue mais si James Harden prend feu, que Russell Westbrook devient un monstre d’efficacité, le ciel pourrait être la limite pour Houston. Magic, lui, n’y croit pas.
