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Alors que le championnat est à l’arrêt depuis deux mois, un gros point noir vient assombrir les dessins de la NBA dans son processus de décision. Sans playoffs, la ligue doit se préparer à perdre une somme colossale.
Toujours suspendue sans période de retour annoncée, la NBA est à l’arrêt depuis maintenant deux mois. Le commissaire de la ligue, Adam Silver, espère bien reprendre au plus rapidement possible, et certaines sources parlent d’ailleurs d’une date butoir à laquelle les instances auront pris une décision finale.
Pour le moment, certaines franchises ont tout doucement repris le chemin des entrainements, mais même avec de grandes mesures de protection sanitaire, certains joueurs refusent de se rendre dans les salles. Tout le contraire de Jared Dudley, qui veut foncer tête baissée et aurait même possiblement spoilé la date de reprise. Cela reste bien évidemment qu’une rumeur.
Autre problématique à prendre en compte, l’argent. C’est Sam Amick, journaliste pour The Athletic, qui nous en apprend un peu plus sur les difficultés financières qui se présentent à la ligue, en fonction des décisions qui seront prises dans les semaines à venir.
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La perte de revenus de la télévision nationale sans playoffs serait d’environ 900 millions de dollars, selon une source qui a obtenu ce chiffre lors d’une des nombreuses conférences téléphoniques avec Adam Silver récemment.
900 millions de manque à gagner, une somme colossale dans les budgets de la ligue. A titre de comparaison, les revenus des différentes franchises oscillent entre environ 200 et 500 millions de dollars par an. Les problèmes financiers pourraient cependant aller encore plus loin, comme il l’explique dans un second temps.
Si la NBA ne parvient pas à trouver un moyen de diffuser les matchs de la saison régulière, les équipes perdront également, selon certaines sources, les revenus des réseaux sportifs régionaux qui les obligent à diffuser au moins 70 rencontres pour atteindre le seuil financier dont on parle si souvent dans les cercles de la ligue.
L’heure est à l’inquiétude financière, car la NBA reste avant tout une grande entreprise. Avec une telle coupe dans les revenus, c’est tout un système qui sera fragilisé. Moins de show, moins de paillettes.
