NBA – Jalousie de LeBron, relation avec Love : des dossiers sur Kyrie refont surface

Dans l’œil du cyclone alors même que la saison n’a pas débuté, Kyrie Irving s’est attiré une bien néfaste attention en refusant d’adresser la parole aux médias. Résultat : les vieux dossiers ressortent, et ils ne sont pas à l’avantage du meneur…

Avec Kyrie Irving, le calme plat ne dure jamais bien longtemps. Alors qu’on le pensait focalisé à 100% sur la saison à venir, Uncle Drew a fait parler de lui récemment en annonçant son intention de ne pas parler à la presse durant toute la saison.

Bien évidemment, il a été sanctionné par la NBA, ce qui l’a motivé à en remettre une couche, au grand dam de Kevin Love qui l’a recadré publiquement. Il faut dire qu’entre les deux hommes, ça n’a jamais été l’amour fou, même à l’époque Cleveland…

The Athletic nous apprend en effet via la plume de Jason Lloyd qu’en plus d’avoir une relation contrastée avec LeBron James, le meneur n’avait pas de lien particulier avec Love :

Love et Irving n’ont jamais été particulièrement proche durant leurs années aux Cavaliers. D’ailleurs, plusieurs joueurs de l’effectif ont fini par en avoir marre des histoires de Kyrie, qui ne parlait notamment pas aux autres joueurs à l’entraînement.

Le journaliste met ici le doigt sur un gros paradoxe qui anime Irving, paradoxe auquel lui-même n’a d’ailleurs sûrement pas la réponse. En effet, ne pas parler à ses coéquipiers est tout sauf l’attitude d’un leader. Et d’ailleurs, ce rôle de leader a d’abord été refusé par Uncle Drew à son arrivée dans la ligue, comme se souvient Lloyd, qui couvrait les Cavs à l’époque :

A cette époque-là (avant le retour de LeBron en 2014, ndlr), Irving s’agaçait déjà souvent de ce que disaient les médias sur lui. Il me disait à l’époque : « Je ne sais pas pourquoi tout le monde veut que je sois le leader. Je suis juste un gamin qui essaie de comprendre les choses ».

Difficultés à parler aux médias, pas de communication avec les coéquipiers… On imagine que Kyrie a donc été ravi de voir LeBron James débarquer et endosser ce rôle de patron, n’est-ce pas ? Et bien… non, et c’est là toute l’incohérence du raisonnement de Irving. Kendrick Perkins, joueur de Cleveland en 2015 et 2018, explique la rivalité entre les deux et la jalousie du meneur envers le King :

Kyrie n’aimait pas être considéré comme le « petit frère » de LeBron, toute cette histoire. LeBron faisait tout ce qu’il était supposé faire pour aider quelqu’un qui n’a pas encore atteint les sommets mais qui a les qualités pour y parvenir. Il lui montrait la voie. Mais Kyrie n’aimait pas être le petit frère. Au début ça allait, et puis ça l’a gonflé.

Je crois juste qu’il y a de la jalousie de sa part. LeBron avait des privilèges comme chaque option numéro 1 de son équipe et c’est normal. Il avait son propre coach, sa propre équipe médicale/fitness, tout ça, dans le vestiaire. Kyrie n’aimait pas ça, et puis un jour il s’est mis à amener lui aussi sa propre équipe. Il voulait juste être LeBron plus que tout, au lieu de simplement suivre sa voie.

Volonté de ne pas être leader quand il l’était, puis volonté de l’être quand il ne l’était plus : Kyrie Irving aime la contradiction. Le problème, c’est qu’il a du mal à nouer des liens en se comportant ainsi. La preuve avec LeBron James et Kevin Love…