L’équipe de France n’a pas été la seule à décevoir pendant la Coupe du Monde. En effet, Team USA est encore une fois repartie sans médaille autour du cou, ce qui fait tâche dans l’histoire de la sélection. À froid, Cam Johnson est revenu sur les raisons de cet échec.
Si l’équipe de France a du se remettre en question après cette Coupe du Monde catastrophique et cette élimination au premier tour, ce n’est pas la seule sélection qui est passée au travers de son tournoi. Les Américains ont réussi à rejoindre le dernier carré, certes, mais ils sont une nouvelle fois repartis sans la moindre médaille, ce qui fait forcément tâche.
Et la déception a été d’autant plus forte qu’ils ont terminé sur une défaite contre le voisin canadien, à cause d’un carton inattendu à 39 points de Dillon Brooks. La mauvaise nouvelle pour les autres nations, c’est que Team USA risque de débarquer aux Jeux Olympiques de Paris avec une équipe capable de venger cet affront et de tout détruire sur son passage.
Cam Johnson cash sur le jeu FIBA
Avant de se projeter sur l’été 2024, l’ailier des Nets Cam Johnson est revenu sur son aventure asiatique avec JJ Redick. Même s’il n’a que peu ou pas été utilisé par Steve Kerr et son staff, son analyse de la compétition est particulièrement intéressante. Il a notamment fait un gros constat sur le jeu FIBA et sur l’avantage qu’il confère aux équipes européennes :
Déjà, nous n’avons pas d’excuse pour justifier le fait que nous n’ayons pas gagné. Nous sommes plus déçus que n’importe qui. Une campagne internationale prend du temps, donc quand tu perds la frustration est énorme… Mais le jeu FIBA est si différent. Tu vois des gars avec le maillot de leur sélection et tu ne peux pas les traiter de la même manière que tu le fais en NBA. Le rythme des matchs, les règles, l’arbitrage… Tout est différent.
En NBA tout le monde joue de la même manière, les datas dictent un style de jeu. En FIBA il y a une autre intensité physique, et surtout ils s’en foutent de savoir comment tu joues en NBA. Chaque nation joue son jeu. L’Espagne, la Slovénie, ces équipes mettent en place des systèmes très efficaces en attaque, et ils jouent le rebond offensif comme plus personne ne le fait dans la ligue.
Pour Cam Johnson, les équipes internationales ont la chance de pouvoir imposer leur propre style de jeu, sans forcément suivre à la lettre les préceptes imposés par la data. Et ce que Team USA ne prévoyait peut-être pas, c’est l’explosion de certains joueurs qui ne sont pas forcément dangereux en NBA. Si on ajoute à ça le physique du jeu FIBA, on obtient la recette du fiasco pour les Américains.
Que Cam Johnson se rassure, il ne sera sans doute pas de l’aventure olympique l’été prochain, il n’aura donc pas à surmonter l’intensité du jeu européen et international. En revanche, il pourrait exceller dans un rôle de consultant avec sa capacité d’analyse.