NBA – « Il adorait jouer à LA, quand les cheerleaders étaient là il leur…

NBA Robert Horry et Vernon Maxwell
All The Smoke (DR) / NBA (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Los Angeles a toujours été sujet à fascination pour les joueurs NBA, la mégapole californienne ayant toujours été avant-gardiste en matière de divertissement. Les cheer-leaders y étaient d’ailleurs particulièrement appréciées d’un double champion…

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Clairement, il n’était pas simple d’être un arrière NBA à la même époque que Michael Jordan. La star des Bulls était incontournable à ce poste dans les années 90 notamment, mais il avait tout de même quelques sérieux concurrents. On pense évidemment à des légendes comme Reggie Miller ou Clyde Drexler, mais aussi à un Vernon Maxwell qui a souvent posé des problèmes à His Airness :

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D’un point de vue statistique, « Mad Max » était pourtant loin d’être une terreur puisqu’il a tourné en carrière à 12 points, trois passes et une interception de moyenne avec des pourcentages au tir très médiocres (39% dont 28% de loin). Mais pour compenser, le guard se distinguait par une énergie et une abnégation à toute épreuve, lui qui n’avait d’ailleurs pas peur d’en venir aux mains avec ses adversaires.



Vernon Maxwell, tête brûlée des parquets et dragueur invétéré

Ce rôle de soldat dédié au collectif, le double champion NBA l’a notamment rempli à merveille aux Rockets avec qui il a signé un back-to-back avant de rejoindre Gary Payton aux Sonics. Joueur de Houston au milieu des années 90, Robert Horry a ainsi été son coéquipier et lors de son passage sur le podcast All The Smoke il y a quelques mois, « Big Shot Rob » avait partagé une drôle d’anecdote sur le bonhomme :

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Vernon pouvait vous mettre 30 à 40 points en un match, c’était l’un des athlètes les plus fous qu’on ait pu voir sur un terrain. Il pouvait passer la nuit à boire, à fumer et ce mec pouvait quand même mettre 40 points. Son truc préféré, c’était de venir jouer à Los Angeles, il adorait jouer à LA parce que c’était là-bas que les cheer-leaders étaient assises au premier rang.

Quand ce type prenait un jump-shot, il se laissait tomber volontairement en arrière et il atterrissait sur les cheer-leaders, il les regardait et leur faisait un grand sourire avec toutes ses dents blanches et il disait : « je vais me les faire ce soir, bébé ». (…) Parce qu’il était fou, que c’était Mad Max, les gens ne parlent pas beaucoup de lui mais c’était un compétiteur fou, un grand athlète.

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Très croqueur au shoot mais capable de lâcher des cartons offensifs, véritable tête brûlée au point de s’embrouiller avec coéquipiers et adversaires comme d’aller draguer les cheer-leaders en plein match : tout cela résume parfaitement le personnage haut en couleur que fut Vernon Maxwell pendant sa carrière. Un sacré client !

Déclarations NBA 24/24

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