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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Après Victor Wembanyama, un autre prospect français pourrait hériter du 1st pick de la prochaine Draft NBA. Parmi les candidats, Alexandre Sarr, dont le dernier match dans la ligue australienne a toutefois provoqué une grande interrogation outre-Atlantique.
Avec pas moins de trois représentants annoncés dans le Top 10 de la prochaine Draft NBA par ESPN, la France pourrait battre son record en la matière. Par la même occasion, elle pourrait voir un autre de ses espoirs sélectionné à l’aide du first pick. Un an après Victor Wembanyama, plusieurs prodiges tricolores postulent en effet à cet honneur. Alexandre Sarr en fait notamment partie et ne cesse d’enflammer les Américains.
Le paradoxe impliquant Alex Sarr qui interpelle la communauté NBA
Après avoir fait ses classes au Real Madrid, puis sur les parquets de la Overtime Elite, Sarr a décidé de s’exporter en Australie afin d’y réaliser sa saison pré-draft. Ce qu’il réalise avec succès, lui qui fait beaucoup parler de lui en NBA grâce à ses performances dans les rangs des Perth Wildcats. Cela a encore été le cas ces dernières heures avec sa prestation réalisée face aux Tasmania JackJumpers :
Clean game from potential No. 1 pick Alex Sarr helping Perth win game one of the NBL playoff semifinals. Showed his timing and mobility defensively, blocking 3 shots in 13 1/2 minutes and scored 9 points cutting and rolling with purpose. pic.twitter.com/LjB8QxNPrS
— Jonathan Givony (@DraftExpress) March 8, 2024
Jonathan Givony (ESPN) : Match propre de la part du potentiel futur 1st pick Alex Sarr, qui a aidé son équipe de Perth à remporter le match 1 des demi-finales de playoffs NBL. Il a pu afficher sa science du timing et sa mobilité en défense avec 3 contres en 13 minutes de jeu et a inscrit 9 points grâce à des coupes et des pénétrations vers le panier pleines de volonté.
Toujours aussi impressionnant et polyvalent défensivement, l’intérieur de 18 ans a également su tirer profit de ses opportunités en attaque (3/4 au tir). Ce, en 13 minutes seulement, lui qui reste utilisé en sortie de banc. C’est d’ailleurs cette ultime donnée qui a retenu l’attention des internautes US, pour qui un futur 1er choix de Draft peut difficilement prétendre à ce statut avec un temps de jeu aussi réduit :
How the number one pick only play 13 min in Australia.
— Simeon Kwan 關明德 (@simeonkwan) March 9, 2024
Comment est-ce possible que le 1st pick ne joue que 13 minutes en Australie.
Si cette expérience dans le milieu professionnel et face à des joueurs aguerris devrait lui servir dans la durée, Alex Sarr doit pour l’heure se contenter d’un rôle mineur en NBL. Une situation que peinent à comprendre des Américains habitués au cursus NCAA.
