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S’il adoptait une hygiène de vie globalement saine qui l’empêchait de s’adonner à une consommation excessive d’alcool, Kobe Bryant fréquentait régulièrement les bars, clubs et boîtes de nuit lorsqu’il en avait l’occasion. Et lorsqu’une femme s’en est pris à lui en pleins playoffs 2009, alors qu’il était à son apogée, le Mamba a eu une réponse… parfaite.
Sous contrôle. Voilà comment définir Kobe Bryant une fois qu’il avait emmagasiné de la bouteille et du vécu, loin de la fougue de ses jeunes années lorsqu’il a débarqué en NBA. Lors d’une interview en fin de carrière, l’arrière des Lakers donnait d’ailleurs cette réponse très parlante sur son caractère, et presque robotique dans son approche :
Je suis toujours calme oui. C’est le fait d’avoir muri au fil des années. Ça fait 17 ans que je vois et que je reçois tout ce que le basket peut offrir. J’ai déjà tout vu. Donc il n’y a aucune raison de perdre son calme ou de se monter la tête.
Kobe Bryant gère une femme qui l’importune en maestro
Ce calme, le Mamba l’a montré un beau soir de 2009, en pleine série de playoffs face au Jazz. Le journaliste Marc J. Spears raconte l’anecdote :
Durant le premier tour des playoffs 2009, Bryant m’a rejoint moi, mon ancien pote de San Jose State Lossie Mitchell, et quelques autres amis durant une soirée de repos, afin de regarder quelques matchs de playoffs. Les Lakers menaient alors 2-1 face à Utah.
Une cliente est entrée dans le bar, s’est dirigée vers nous, et a commencé à s’en prendre à Kobe Bryant. Elle lui racontait comment le Jazz allait gagner le Game 4. Elle était très bruyante, et presque offensante. Puis Kobe, qui n’a pas bu une goutte ce soir-là, s’est contenté de répondre avec des punchlines courtes et incisives, évoquant à quel point le Jazz ne l’inquiétait pas.
Les Lakers ont gagné les deux matchs suivants pour clore la série.
Même pas besoin de s’énerver : le contrôle, encore et toujours. Au bar avec des amis face à une personne qui aurait pu faire dégénérer la situation, mais également sur le terrain. La preuve avec cette compilation de Bryant durant la série, qui illustre à quel point il s’est littéralement promené :
Le trash-talking ? Kobe Bryant le distillait, mais le laissait pas l’impacter. Cette femme qui pensait pouvoir pousser le Mamba à bout en a fait l’amère expérience, et a dû se sentir bien bête devant son poste de télévision en voyant les Lakers finir le job face au Jazz. Létal, tout simplement.
