NBA – Toujours cash, le constat sans détour de Kareem : « Magic n’y est jamais arrivé »

Kareem Abdul-Jabbar et magic Johnson, légendes des Lakers
NBA (DR) / ESPN (DR)

Duo légendaire du côté des Lakers, Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar ont longtemps symbolisé la quintessence de ce que devait être un axe meneur-pivot. Malgré tout, l’égo les deux hommes ont chacun leur petit égo, voire gros égo, ce qui a donné lieu à quelques épisodes et déclarations salées…

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Meilleur marqueur de l’histoire de la NBA jusqu’à qu’un certain LeBron James ne le détrône, Kareem Abdul-Jabbar est un personnage à part dans l’histoire du basket. En plus du disposer peut-être du palmarès le plus impressionnant jamais vu, « KAJ » est également connu pour son activisme, son intelligence et son spiritualisme parmi ses pairs.

Dans les années 1980, il était donc l’opposé du flamboyant Magic Johnson, plutôt adepte des soirées les plus chaudes d’Hollywood. Et si les deux hommes étaient très complémentaires sur le terrain, glanant pas moins de 5 bagues ensemble, ils ont évidemment gardé une certaine compétitivité entre eux deux.

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La vieille pique de Kareem Abdul-Jabbar vers Magic Johnson

En 1985, alors que Kareem commençait tranquillement à décliner et que Johnson était devenu une mégastar, Abdul-Jabbar s’était fendu d’une déclaration assez étonnante. Roi du skyhook, ou bras roulé, ce tir qui part de très haut au-dessus de sa tête, le pivot avait tenu à préciser au détour d’une interview avec Sports Illustrated que Magic, lui, n’y parvenait pas…



Un tir normal est plus facile à trianguler. Les trois coins d’un triangle sont vos yeux, le ballon, et le cercle. La plupart des joueurs tirent près de leurs yeux. Mais sur le bras roulé, le ballon est tout en haut, et la triangulation empêche la plupart des joueurs d’avoir la coordination adéquate. Magic Johnson m’a demandé plusieurs fois de lui montrer, mais il n’a jamais été capable de le faire correctement.

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Un petit tacle en passant, qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Deux ans plus tard, en 1987, Johnson signait l’un des « skyhooks » les plus célèbres de l’histoire pour permettre aux Lakers de prendre un avantage déterminant sur les Celtics en finale NBA. Et toc.

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Parfois prisonnier de son égo, ce qui a notamment été flagrant alors que LeBron James s’apprêtait à le dépasser, Kareem Abdul-Jabbar a tenu à rester le numéro 1 devant Magic Johnson aussi longtemps possible. Sans rancune, puisque les deux hommes sont aujourd’hui amis, et contents d’avoir réussi tous leurs accomplissements ensemble dans les années 1980.

Kareem Abdul-Jabbar Magic Johnson NBA 24/24

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